Wall Street consolide à l'horizontal une accélération décisive sur 2 séances et qui a bien failli être prolongée d'une 3ème : les indices US entamaient la séance sur un gain de +0,5%, dans le sillage de places européennes euphoriques et qui flambaient de +2%.
La pression baissière n'a pas été intense et tout est resté sous contrôle: le Dow Jones cède -0,34% (+1,5% hebdo), le S&P-500 -0,2% (à 1.948, juste en-dessous de la résistance majeure des 1.950), le Nasdaq Composite grappille +0,18% à 4.590 et prend +1,9% sur la semaine.
La hausse de Wall Street a commencé à s'étioler avec les premiers chiffres US du jour et cela ne s'est pas arrangé avec en cours de séance avec le baromètre du Michigan.
Les 'stats' s'avèrent meilleures que prévu : la croissance américaine est révisée à la hausse, de +0,7% vers +1%, soit +1,9% en rythme annuel, mais on est loin du 'potentiel implicite' de +2,5%.
Les importations US baissent tandis que les inventaires sont revus en hausse... et la consommation est revue à la baisse.
Les dépenses comme les revenus des ménages ont progressé de 0,5% en janvier, c'est également mieux que prévu (+0,3% et +0,4% respectivement).
Le baromètre de la 'confiance' de l'université du Michigan ressort supérieur aux attentes à 91,7 après 92,0 en janvier contre une estimation préliminaire de 90,7.
Enfin, le taux d'inflation 'PCE' s'établit à +1% au T4 et à +1,9% en rythme annuel, c'est à dire non loin de l'objectif de la FED... qui ne peut donc écarter une poursuite de sa politique de 'normalisation' monétaire.
L'une des présidentes de la FED, Lael Brainard estime cependant que la dégradation de la conjoncture sur les marchés équivaut déjà à l'impact de 3 hausses de taux.
Wall Street a été soutenu par le secteur financier avec Bank of America +3,3%, Régions +3,2%, Seagate +2,5%, Goldman +1,4%.
Les pétrolières et parapétrolières se sont généralement bien comportées malgré le repli du baril vers 32,65$ sur le NYMEX: Marathon reprend +8,7%, Oneok (N:OKE) +7,7%, Newfield +6,6%, Chesapeake (N:CHK) +5,5%, Cabot +5,3, Transocean +4,5%, Nal Oilwell +4,4%, Freeport et Diamond Offshore +4,35%, Murphy +4,2%, Devon +3,7%, Hess +3,6%, Conoco +3,2%
Mais il y a aussi pas mal de replis avec Southwest -5,8%, Sempra -3,4%, Firstenergy -3,2%, CMS Energy -2,6%, Valero (N:VLO) et Noble -1,7%.
Le S&P500 a été plombé par Wal Mart et Gilead (O:GILD) -2,3%, IBM (N:IBM) -1,8%, Microsoft (O:MSFT) -1,5%, Pfizer -1,2%.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
La pression baissière n'a pas été intense et tout est resté sous contrôle: le Dow Jones cède -0,34% (+1,5% hebdo), le S&P-500 -0,2% (à 1.948, juste en-dessous de la résistance majeure des 1.950), le Nasdaq Composite grappille +0,18% à 4.590 et prend +1,9% sur la semaine.
La hausse de Wall Street a commencé à s'étioler avec les premiers chiffres US du jour et cela ne s'est pas arrangé avec en cours de séance avec le baromètre du Michigan.
Les 'stats' s'avèrent meilleures que prévu : la croissance américaine est révisée à la hausse, de +0,7% vers +1%, soit +1,9% en rythme annuel, mais on est loin du 'potentiel implicite' de +2,5%.
Les importations US baissent tandis que les inventaires sont revus en hausse... et la consommation est revue à la baisse.
Les dépenses comme les revenus des ménages ont progressé de 0,5% en janvier, c'est également mieux que prévu (+0,3% et +0,4% respectivement).
Le baromètre de la 'confiance' de l'université du Michigan ressort supérieur aux attentes à 91,7 après 92,0 en janvier contre une estimation préliminaire de 90,7.
Enfin, le taux d'inflation 'PCE' s'établit à +1% au T4 et à +1,9% en rythme annuel, c'est à dire non loin de l'objectif de la FED... qui ne peut donc écarter une poursuite de sa politique de 'normalisation' monétaire.
L'une des présidentes de la FED, Lael Brainard estime cependant que la dégradation de la conjoncture sur les marchés équivaut déjà à l'impact de 3 hausses de taux.
Wall Street a été soutenu par le secteur financier avec Bank of America +3,3%, Régions +3,2%, Seagate +2,5%, Goldman +1,4%.
Les pétrolières et parapétrolières se sont généralement bien comportées malgré le repli du baril vers 32,65$ sur le NYMEX: Marathon reprend +8,7%, Oneok (N:OKE) +7,7%, Newfield +6,6%, Chesapeake (N:CHK) +5,5%, Cabot +5,3, Transocean +4,5%, Nal Oilwell +4,4%, Freeport et Diamond Offshore +4,35%, Murphy +4,2%, Devon +3,7%, Hess +3,6%, Conoco +3,2%
Mais il y a aussi pas mal de replis avec Southwest -5,8%, Sempra -3,4%, Firstenergy -3,2%, CMS Energy -2,6%, Valero (N:VLO) et Noble -1,7%.
Le S&P500 a été plombé par Wal Mart et Gilead (O:GILD) -2,3%, IBM (N:IBM) -1,8%, Microsoft (O:MSFT) -1,5%, Pfizer -1,2%.
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