La correction s'accentue sur les indices actions européens cet après-midi, sur fond d'une ouverture en retrait à New York (-0,8% sur le Dow Jones et -0,3% sur le Nasdaq) et d'une baisse plus forte que prévu de la production industrielle dans la zone euro.
'Avec la hausse de taux de la Fed toujours sur la table avant Noël, les marchés actions peuvent peut-être être excusés pour se maintenir sur une tendance quelque peu défavorable', estime Tony Cross, chez Trustnet Direct.
Cette hypothèse n'est guère perturbée par l'annonce de 276.000 nouveaux inscrits au chômage la semaine dernière aux Etats-Unis, soit très exactement le même nombre qu'au précédent pointage, alors que le consensus pariait sur un retrait autour de 269.000.
De ce côté de l'Atlantique, la production industrielle de la zone euro a diminué de 0,3% en septembre, de quoi 'mettre une pression supplémentaire sur les responsables de la politique monétaire pour injecter davantage de stimulus', d'après Chris Williamson.
L'économiste en chef de Markit s'inquiète cependant de la brusque chute de la production de biens de consommation, qui 'en théorie du moins, devait profiter cette année de la baisse des cours du pétrole et de la faible inflation comme soutiens au pouvoir d'achat des ménages'.
A Francfort, le DAX recule de 1,1% : les résultats bien accueillis du conglomérat Siemens (+2,8%) et du groupe de chimie-pharmacie Merck (N:MRK) (+1,4%) ne suffisent pas à compenser la lourde déception suscitée par RWE (DE:RWEG) (-10,5%).
Le FTSE de Londres s'inscrit en retrait de 1,6%, dans le sillage d'un plongeon de 19% de Rolls-Royce après que le motoriste ait indiqué que son bénéfice imposable ressortirait dans le bas de sa fourchette cible annuelle.
A Paris, le CAC40 recule de 1,9% et le SBF120 de 1,8%, malgré la performance d'Iliad (+2,8%). Le propriétaire de Free a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 5% au troisième trimestre et a franchi le cap des 17 millions d'abonnés.
L'AEX d'Amsterdam perd 1,8%, Aegon (-11,5%) y faisant clairement figure de lanterne rouge, après l'annonce par la compagnie d'assurance d'une lourde perte nette trimestrielle en raison de charges exceptionnelles.
Pénalisé par Delta Lloyds (-2,8%), BPost (-2,4%) et Solvay (BR:SOLB) (-3,5%), qui entame une série de rencontres avec les investisseurs pour une émission obligataire potentielle, le BEL 20 cède 1,2% à Bruxelles.
Enfin, l'indice PSI 20 de la Bourse de Lisbonne perd 1,2% alors que des opérateurs évoquent la possibilité d'une dégradation de la note souveraine du Portugal demain par l'agence de notation canadienne DBRS.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Avec la hausse de taux de la Fed toujours sur la table avant Noël, les marchés actions peuvent peut-être être excusés pour se maintenir sur une tendance quelque peu défavorable', estime Tony Cross, chez Trustnet Direct.
Cette hypothèse n'est guère perturbée par l'annonce de 276.000 nouveaux inscrits au chômage la semaine dernière aux Etats-Unis, soit très exactement le même nombre qu'au précédent pointage, alors que le consensus pariait sur un retrait autour de 269.000.
De ce côté de l'Atlantique, la production industrielle de la zone euro a diminué de 0,3% en septembre, de quoi 'mettre une pression supplémentaire sur les responsables de la politique monétaire pour injecter davantage de stimulus', d'après Chris Williamson.
L'économiste en chef de Markit s'inquiète cependant de la brusque chute de la production de biens de consommation, qui 'en théorie du moins, devait profiter cette année de la baisse des cours du pétrole et de la faible inflation comme soutiens au pouvoir d'achat des ménages'.
A Francfort, le DAX recule de 1,1% : les résultats bien accueillis du conglomérat Siemens (+2,8%) et du groupe de chimie-pharmacie Merck (N:MRK) (+1,4%) ne suffisent pas à compenser la lourde déception suscitée par RWE (DE:RWEG) (-10,5%).
Le FTSE de Londres s'inscrit en retrait de 1,6%, dans le sillage d'un plongeon de 19% de Rolls-Royce après que le motoriste ait indiqué que son bénéfice imposable ressortirait dans le bas de sa fourchette cible annuelle.
A Paris, le CAC40 recule de 1,9% et le SBF120 de 1,8%, malgré la performance d'Iliad (+2,8%). Le propriétaire de Free a fait état d'un chiffre d'affaires en hausse de 5% au troisième trimestre et a franchi le cap des 17 millions d'abonnés.
L'AEX d'Amsterdam perd 1,8%, Aegon (-11,5%) y faisant clairement figure de lanterne rouge, après l'annonce par la compagnie d'assurance d'une lourde perte nette trimestrielle en raison de charges exceptionnelles.
Pénalisé par Delta Lloyds (-2,8%), BPost (-2,4%) et Solvay (BR:SOLB) (-3,5%), qui entame une série de rencontres avec les investisseurs pour une émission obligataire potentielle, le BEL 20 cède 1,2% à Bruxelles.
Enfin, l'indice PSI 20 de la Bourse de Lisbonne perd 1,2% alors que des opérateurs évoquent la possibilité d'une dégradation de la note souveraine du Portugal demain par l'agence de notation canadienne DBRS.
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