Wall Street avait pris un départ prometteur mais la tendance s'est rapidement dégradée au fil des heures.
Les indices US semblent avoir adopté une trajectoire inverse de celle des places européennes en seconde partie de séance.
Cela ne signifie pas que le rouge ait dominé, les scores restent positifs mais ne sont pas très flatteurs qu'un début de séance: le Nasdaq est passé d'une hausse de +1,35% à +0,67% au final, le 'S&P' de +0,9% à 2.112Pts à +0,32% et le Dow Jones finit dans le rouge (-0,06%) dans le sillage de Disney (-9,2% à 110,5$).
A noter également une lourde rechute du baril de pétrole sous les 45$ sur le NYMEX (44,8$) alors que les stocks de brut US sont de nouveau au plus haut: à 22H, le repli s'est réduit à -1,3% (à 45,16$ sur le NYMEX).
Wall Street avait connu un petit moment d'euphorie vers 16H, suite à la parution de l'ISM des 'services'.
L'indice qui mesure l'activité du secteur tertiaire a bondi de +4Pts en juillet et s'inscrit à 60,3 et dépasse largement le consensus de 58Pts.
Ce chiffre avait éclipsé la déception causée par l'enquête mensuelle d'ADP qui n'a recensé que 185.000 créations d'emplois dans le secteur privé en juillet au lieu des 220.000 espérés, après +235.000 en juin (score peu encourageant à 48H du 'NFP' et du chiffre officiel du chômage.
Déception également avec la balance commerciale US en juin: elle se dégrade de 7,1% à -43,84Mds$ (stagnation des exportations et hausse de +1,1% des importations).
L'avantage de ces chiffres plutôt contrastés, c'est que toutes les thèses concernant la stratégie de la FED sont légitimement défendables: elle pourrait prendre prétexte de la faible hausse des salaires et du 'coup de moins bien' dans le secteur immobilier pour repousser tout resserrement monétaire avant octobre... mais le dynamisme du secteur tertiaire et de la consommation interdit en principe de ne pas tenir l'engagement de 'normaliser' les taux dès la rentrée, de nombreux collègues de Janet Yellen estime que l'on a déjà trop attendu.
Sur le front des valeurs, Discovery plongeait de -12,15% dans le sillage de Disney, Time Warner et Viacom perdaient environ -8%, Comcast (NASDAQ:CMCSA) -4,7%.
First Solar s'envolait de +16,7%, Cognizant de +6,4%,Priceline +5,2%, Electronic Arts +4,5% parmi les géants du 'S&P', Facebook (NASDAQ:FB) prenait +2,5% et Google (NASDAQ:GOOGL) +2,3%, United Health +2,6%.
Les parapétrolières Chesapeake -12,15% subissaient de nouveaux dégagements: Chesapeake -12,15% Consol Energy et Devon-3,7%, Range -3,6%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les indices US semblent avoir adopté une trajectoire inverse de celle des places européennes en seconde partie de séance.
Cela ne signifie pas que le rouge ait dominé, les scores restent positifs mais ne sont pas très flatteurs qu'un début de séance: le Nasdaq est passé d'une hausse de +1,35% à +0,67% au final, le 'S&P' de +0,9% à 2.112Pts à +0,32% et le Dow Jones finit dans le rouge (-0,06%) dans le sillage de Disney (-9,2% à 110,5$).
A noter également une lourde rechute du baril de pétrole sous les 45$ sur le NYMEX (44,8$) alors que les stocks de brut US sont de nouveau au plus haut: à 22H, le repli s'est réduit à -1,3% (à 45,16$ sur le NYMEX).
Wall Street avait connu un petit moment d'euphorie vers 16H, suite à la parution de l'ISM des 'services'.
L'indice qui mesure l'activité du secteur tertiaire a bondi de +4Pts en juillet et s'inscrit à 60,3 et dépasse largement le consensus de 58Pts.
Ce chiffre avait éclipsé la déception causée par l'enquête mensuelle d'ADP qui n'a recensé que 185.000 créations d'emplois dans le secteur privé en juillet au lieu des 220.000 espérés, après +235.000 en juin (score peu encourageant à 48H du 'NFP' et du chiffre officiel du chômage.
Déception également avec la balance commerciale US en juin: elle se dégrade de 7,1% à -43,84Mds$ (stagnation des exportations et hausse de +1,1% des importations).
L'avantage de ces chiffres plutôt contrastés, c'est que toutes les thèses concernant la stratégie de la FED sont légitimement défendables: elle pourrait prendre prétexte de la faible hausse des salaires et du 'coup de moins bien' dans le secteur immobilier pour repousser tout resserrement monétaire avant octobre... mais le dynamisme du secteur tertiaire et de la consommation interdit en principe de ne pas tenir l'engagement de 'normaliser' les taux dès la rentrée, de nombreux collègues de Janet Yellen estime que l'on a déjà trop attendu.
Sur le front des valeurs, Discovery plongeait de -12,15% dans le sillage de Disney, Time Warner et Viacom perdaient environ -8%, Comcast (NASDAQ:CMCSA) -4,7%.
First Solar s'envolait de +16,7%, Cognizant de +6,4%,Priceline +5,2%, Electronic Arts +4,5% parmi les géants du 'S&P', Facebook (NASDAQ:FB) prenait +2,5% et Google (NASDAQ:GOOGL) +2,3%, United Health +2,6%.
Les parapétrolières Chesapeake -12,15% subissaient de nouveaux dégagements: Chesapeake -12,15% Consol Energy et Devon-3,7%, Range -3,6%.
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