Les marchés européens dévissent ce mardi, la dévaluation de la monnaie chinoise et la baisse surprise de l'indice ZEW éclipsant les avancées sur le dossier de la dette grecque qui avaient soutenu le moral des investisseurs la veille.
Francfort et Paris lâchent ainsi 1,2%, Bruxelles 0,8%, Londres et Lisbonne 0,7%, Madrid et Amsterdam 0,5%, Zurich 0,4%, Milan 0,1%, alors qu'Athènes s'adjuge 2,2%. A New York lundi, le Dow Jones a pris 1,4% et le Nasdaq près de 1,2%.
La Banque Populaire de Chine a décidé de dévaluer le yuan de 2%, en abaissant le point médian de la bande de fluctuation quotidienne autorisée à 6,2298 pour un dollar, après une série de statistiques décevantes pour la deuxième économie mondiale.
'Elle suit également la récente annonce du Fonds monétaire international, qui a reporté sa décision de l'inclusion ou non du yuan, dans son panier de devises composant ses droits de tirage spéciaux (DTS)', note Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
'Cette dévaluation reste limitée, mais elle confirme que la situation économique du pays est grave et que l'objectif de croissance de 7% est loin d'être atteint', commente Aurel BGC, pour qui elle 'pourrait renforcer les discours les plus négatifs sur l'économie chinoise'.
Autre nouvelle pesant sur le moral, l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne chute à 25 ce mois-ci, en repli de 4,7 point par rapport à juillet, alors qu'il était attendu en légère hausse à 31 par le consensus.
'Dans les circonstances géopolitiques et économiques globales actuelles, il est peu probable que la situation économique en Allemagne s'améliore substantiellement à moyen terme', explique Clemens Fuest, le président de l'institut ZEW.
Cet après-midi aux Etats-Unis, les investisseurs prendront encore connaissance de l'estimation préliminaire des gains de productivité au deuxième trimestre, puis des stocks des grossistes pour le mois de juin.
Sur le plan des valeurs, la décision chinoise pèse lourdement sur les secteurs les exposés à l'Empire du Milieu, comme par exemple celui du luxe : LVMH abandonne ainsi 3,6% à Paris, Burberry 2,7% à Londres et Swatch 4% à Zurich.
Autre valeur à la peine sur le SMI, Adecco dévisse de 3,5%, après les trimestriels du géant suisse des ressources humaines : il a prévenu que son objectif d'une marge d'EBITA ajustée de plus de 5,5% en 2015 dépendra d'une accélération de croissance au second semestre.
Swiss Life gagne 1,6% à Zurich, aidé par Nomura qui relève sa recommandation de 'neutre' à 'achat' et son objectif de cours de 230 à 280 francs suisses, voyant une réunion investisseurs prévue le 25 novembre comme un catalyseur de surperformance.
Delta Lloyds plonge de 14% à Amsterdam, malgré la présentation par l'assureur néerlandais d'une 'solide' performance commerciale au titre du premier semestre, à la faveur de la vigueur de ses activités d'assurance-vie et générales.
RWE (XETRA:RWEG) cède 0,4% et surperforme la tendance à Francfort, alors que son conseil de surveillance a approuvé lundi soir une proposition de réorganisation du groupe énergétique allemand, dans le but de gagner en efficacité et de réduire la bureaucratie.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Francfort et Paris lâchent ainsi 1,2%, Bruxelles 0,8%, Londres et Lisbonne 0,7%, Madrid et Amsterdam 0,5%, Zurich 0,4%, Milan 0,1%, alors qu'Athènes s'adjuge 2,2%. A New York lundi, le Dow Jones a pris 1,4% et le Nasdaq près de 1,2%.
La Banque Populaire de Chine a décidé de dévaluer le yuan de 2%, en abaissant le point médian de la bande de fluctuation quotidienne autorisée à 6,2298 pour un dollar, après une série de statistiques décevantes pour la deuxième économie mondiale.
'Elle suit également la récente annonce du Fonds monétaire international, qui a reporté sa décision de l'inclusion ou non du yuan, dans son panier de devises composant ses droits de tirage spéciaux (DTS)', note Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
'Cette dévaluation reste limitée, mais elle confirme que la situation économique du pays est grave et que l'objectif de croissance de 7% est loin d'être atteint', commente Aurel BGC, pour qui elle 'pourrait renforcer les discours les plus négatifs sur l'économie chinoise'.
Autre nouvelle pesant sur le moral, l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne chute à 25 ce mois-ci, en repli de 4,7 point par rapport à juillet, alors qu'il était attendu en légère hausse à 31 par le consensus.
'Dans les circonstances géopolitiques et économiques globales actuelles, il est peu probable que la situation économique en Allemagne s'améliore substantiellement à moyen terme', explique Clemens Fuest, le président de l'institut ZEW.
Cet après-midi aux Etats-Unis, les investisseurs prendront encore connaissance de l'estimation préliminaire des gains de productivité au deuxième trimestre, puis des stocks des grossistes pour le mois de juin.
Sur le plan des valeurs, la décision chinoise pèse lourdement sur les secteurs les exposés à l'Empire du Milieu, comme par exemple celui du luxe : LVMH abandonne ainsi 3,6% à Paris, Burberry 2,7% à Londres et Swatch 4% à Zurich.
Autre valeur à la peine sur le SMI, Adecco dévisse de 3,5%, après les trimestriels du géant suisse des ressources humaines : il a prévenu que son objectif d'une marge d'EBITA ajustée de plus de 5,5% en 2015 dépendra d'une accélération de croissance au second semestre.
Swiss Life gagne 1,6% à Zurich, aidé par Nomura qui relève sa recommandation de 'neutre' à 'achat' et son objectif de cours de 230 à 280 francs suisses, voyant une réunion investisseurs prévue le 25 novembre comme un catalyseur de surperformance.
Delta Lloyds plonge de 14% à Amsterdam, malgré la présentation par l'assureur néerlandais d'une 'solide' performance commerciale au titre du premier semestre, à la faveur de la vigueur de ses activités d'assurance-vie et générales.
RWE (XETRA:RWEG) cède 0,4% et surperforme la tendance à Francfort, alors que son conseil de surveillance a approuvé lundi soir une proposition de réorganisation du groupe énergétique allemand, dans le but de gagner en efficacité et de réduire la bureaucratie.
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