L'euphorie domine sur les marchés européens, à la faveur des propos de Mario Draghi qui font espérer une politique monétaire durablement accommodante de la part de la Banque Centrale Européenne.
Francfort et Amsterdam s'adjugent 3%, Paris 2,6%, Milan 2,5%, Londres et Zurich 2%, Bruxelles 1,5%, Madrid et Lisbonne 1,4%. A New York, le Dow Jones prend encore 0,9% et le Nasdaq 0,7%.
Sans surprise, la BCE a une nouvelle fois maintenu ses taux directeurs inchangés, à l'issue de la réunion : son taux d'intérêt des opérations principales de refinancement demeure ainsi à 0,05%, celui de la facilité de prêt marginal à 0,30% et celui de la facilité de dépôt à -0,20%.
Surtout, elle a révisé en baisse ses projections de croissance et d'inflation pour les années 2015 à 2017, renforçant ainsi l'hypothèse d'une poursuite des rachats d'actifs de 60 milliards d'euros par mois au-delà de septembre 2016.
'Le conseil des gouverneurs rappelle en particulier que le programme de rachats d'actifs dispose d'une flexibilité suffisante en termes de taille, de composition et de durée', a en outre déclaré Mario Draghi durant sa conférence de presse.
Ces propos accommodants sont intervenus alors même que l'indice PMI final Markit de l'activité globale dans l'Eurozone s'est redressé de 53,9 en juillet à 54,3 en août, traduisant la plus forte expansion du secteur privé de la zone depuis plus de quatre ans.
'Les responsables politiques devront toutefois se garder d'un excès d'optimisme', nuançait Chris Williamson, chief economist à Markit, en pointant le ralentissement de la croissance des économies émergentes, la récente volatilité des marchés et l'euro fort.
L'économie américaine a aussi donné des signaux satisfaisants cet après-midi : l'indice PMI Markit des services est ressorti à 56,1 le mois dernier, au-dessus de son estimation 'flash' de 55,2, et l'indice ISM non manufacturier n'a baissé qu'à 59, contre un consensus à 58,3.
Côté valeurs, easyJet (LONDON:EZJ) s'envole de 6% à Londres, propulsée par un relèvement de prévisions annuelles par la compagnie aérienne à bas coûts, et ce malgré une recommandation dégradée de 'achat' à 'neutre' chez UBS.
Syngenta prend 3,7% à Zurich : après avoir repoussé les avances de Monsanto, l'agrochimiste a décidé des mesures 'visant à accélérer la création de valeur pour les actionnaires', dont des rachats d'actions et une nouvelle cession.
A contre-courant à Paris, EDF (PARIS:EDF) cède 2,6%, sanctionné pour le nouveau calendrier de construction du réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR de Flamanville 3, qui ne devrait pas être mis en route avant la fin du quatrième trimestre 2018.
UCB prend 2,7% à Bruxelles, après que le laboratoire soit entré en négociations exclusives avec Lannett Company en vue de la cession de sa filiale Kremers Urban Pharmaceuticals, spécialisée aux Etats-Unis dans les médicaments génériques.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Francfort et Amsterdam s'adjugent 3%, Paris 2,6%, Milan 2,5%, Londres et Zurich 2%, Bruxelles 1,5%, Madrid et Lisbonne 1,4%. A New York, le Dow Jones prend encore 0,9% et le Nasdaq 0,7%.
Sans surprise, la BCE a une nouvelle fois maintenu ses taux directeurs inchangés, à l'issue de la réunion : son taux d'intérêt des opérations principales de refinancement demeure ainsi à 0,05%, celui de la facilité de prêt marginal à 0,30% et celui de la facilité de dépôt à -0,20%.
Surtout, elle a révisé en baisse ses projections de croissance et d'inflation pour les années 2015 à 2017, renforçant ainsi l'hypothèse d'une poursuite des rachats d'actifs de 60 milliards d'euros par mois au-delà de septembre 2016.
'Le conseil des gouverneurs rappelle en particulier que le programme de rachats d'actifs dispose d'une flexibilité suffisante en termes de taille, de composition et de durée', a en outre déclaré Mario Draghi durant sa conférence de presse.
Ces propos accommodants sont intervenus alors même que l'indice PMI final Markit de l'activité globale dans l'Eurozone s'est redressé de 53,9 en juillet à 54,3 en août, traduisant la plus forte expansion du secteur privé de la zone depuis plus de quatre ans.
'Les responsables politiques devront toutefois se garder d'un excès d'optimisme', nuançait Chris Williamson, chief economist à Markit, en pointant le ralentissement de la croissance des économies émergentes, la récente volatilité des marchés et l'euro fort.
L'économie américaine a aussi donné des signaux satisfaisants cet après-midi : l'indice PMI Markit des services est ressorti à 56,1 le mois dernier, au-dessus de son estimation 'flash' de 55,2, et l'indice ISM non manufacturier n'a baissé qu'à 59, contre un consensus à 58,3.
Côté valeurs, easyJet (LONDON:EZJ) s'envole de 6% à Londres, propulsée par un relèvement de prévisions annuelles par la compagnie aérienne à bas coûts, et ce malgré une recommandation dégradée de 'achat' à 'neutre' chez UBS.
Syngenta prend 3,7% à Zurich : après avoir repoussé les avances de Monsanto, l'agrochimiste a décidé des mesures 'visant à accélérer la création de valeur pour les actionnaires', dont des rachats d'actions et une nouvelle cession.
A contre-courant à Paris, EDF (PARIS:EDF) cède 2,6%, sanctionné pour le nouveau calendrier de construction du réacteur nucléaire de nouvelle génération EPR de Flamanville 3, qui ne devrait pas être mis en route avant la fin du quatrième trimestre 2018.
UCB prend 2,7% à Bruxelles, après que le laboratoire soit entré en négociations exclusives avec Lannett Company en vue de la cession de sa filiale Kremers Urban Pharmaceuticals, spécialisée aux Etats-Unis dans les médicaments génériques.
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