Les indices actions européens n'évoluent guère dans l'ensemble ce mercredi après-midi, les opérateurs hésitant toujours sur la conduite à tenir à deux jours de l'entrée en fonctions du nouveau président des Etats-Unis.
Paris et Bruxelles reculent de 0,4%, Madrid et Zurich de 0,3%, Milan et Lisbonne de 0,1%, Francfort avance de 0,1%, Londres de 0,2% et Amsterdam de 0,4%. A New York, le Dow Jones perd 0,4% et le Nasdaq près de 0,1%.
'A l'approche de la cérémonie d'investiture de Donald Trump, les indices américains connaissent un début de correction, notamment sur les valeurs bancaires', constatait ce matin un analyste d'Aurel BGC.
Ceci se confirme cet après-midi pour Citigroup et Goldman Sachs, dont les titres perdent un peu de terrain malgré la présentation de BPA supérieurs aux attentes au titre des trois derniers mois de l'année écoulée.
Par ailleurs, les prix à la consommation aux Etats-Unis sont de nature à conforter les 'faucons' de la Fed, puisqu'ils ont augmenté de 2,1% sur un an en décembre, dépassant donc l'objectif de 2% de la Fed pour la première fois depuis juin 2014.
De son côté, la production industrielle américaine est repartie à la hausse le mois dernier, augmentant de 0,8% après un recul de 0,7% en novembre, et alors que le consensus n'attendait qu'une hausse de 0,6%.
Dans l'actualité des valeurs européennes, Pearson (LON:PSON) s'effondre de 27,6% à Londres : l'éditeur a fait état 'd'une contraction sans précédent de l'activité d'enseignement supérieur en Amérique du Nord' fin 2016 et a donc lancé un avertissement sur résultats pour 2017.
Burberry grimpe par contre de 3,3%, à la suite d'un point d'activité de la maison britannique de vêtements haut de gamme pour son troisième trimestre comptable, globalement en ligne avec les attentes des analystes.
A Francfort, Lufthansa (DE:LHAG) subit quelques prises de bénéfices (-0,9%) après avoir bondi de 4,3% la veille, grâce à un article d'Il Messaggero qui a évoqué un projet de rapprochement avec Etihad, l'une des principales compagnies du Golfe.
ASML s'adjuge 6,9% à Amsterdam après la publication par l'équipementier pour l'industrie des semi-conducteurs d'un BPA trimestriel de 1,22 euro, bien supérieur au consensus qui n'était que de 97 centimes.
A Paris, EDF (PA:EDF) (+3,1%) domine le SBF 120 : la filiale RTE de l'électricien s'est voulue rassurante, certifiant que la France disposerait mercredi des ressources électriques suffisantes pour faire face à la vague de froid actuelle.
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