La nervosité resurgit à Wall Street où les principaux indices abandonnent entre -0,9% (S&P500 et Nasdaq) et -1,1% (le Dow Jones abandonne -195Pts).
Le baromètre du stress, le VIX, fait une embardée de +14,5% à 14,2.
Les indices US ont décroché vers 18H30 dans le sillage de Deutsche Bank (DE:DBKGn) qui dévissait brusquement de -7% (le titre enfonce ainsi un nouveau plancher historique à New York) alors que certains 'hedge funds' auraient réduit leurs dépôts de garantie.
Suite à la menace d'une amende record de 14Mds$ de la justice US pour solder les litiges liés aux 'subprimes', le gouvernement allemand avait mis le feu aux poudres le weekend dernier en affirmant qu'il n'y aurait pas d'argent public ('bail out') injecté dans la Deutsche Bank pour la recapitaliser (une position cohérente avec le refus d'autoriser le renflouement des banques chypriotes puis italiennes plus récemment).
Compte tenu de l'encours des créances douteuses (400MdsE) portées par la 'DB', du risque d'amende encourue aux Etats Unis et des 72.000Mds$ d'encours de dérivés (l'équivalent du PIB de la planète), Lehman ferait presque figure 'd'échantillon'.
Les deux banques ne sont pas comparables car 'DB' est une banque 'universelle'... mais les nouvelles directives européennes pourraient la contraindre à solliciter ses créanciers (restructuration de la dette) puis en dernier ressort à prélever une partie de l'épargne de millions de clients/épargnants et des avoirs des entreprises.
Si les déposants particuliers et les entreprises prennent peur pour leur trésorerie, le risque de 'bank run' pourrait déferler comme une lame de fond: elle doit être endigué d'urgence, quoi qu'en dise le gouvernement allemand.
La menace systémique est trop grande et mettrait en péril l'ensemble du système financier planétaire.
Le compartiment bancaire US a été affecté et JP Morgan recule de -1,6%, Bank of America de -1,4%, Wells Fargo de -2%, Citigroup de -2,2%, Goldman Sachs de -2,8%.
Le dernier chiffre paru aux Etats Unis vers 16H a déçu: les pré-réservations d'achats de biens immobiliers ont nettement reculé au mois d'août (de -2,5Pts) et l'indice sectoriel affiche -0,2% sur 12 mois.
Wall Street avait précédemment réagi négativement à la révision à la hausse de la croissance américaine au 2ème trimestre (3ème estimation définitive) qui s'avère plus robuste que prévu, à +1,4% contre +1,1% (et +1,3% anticipé).
Il y a aussi du 'mieux que prévu' du côté du chômage hebdomadaire avec +3.000 à 254.000 contre +9.000 anticipé.
Au sein du Nasdaq, le compartiment des 'biotechs/pharmas' a été attaqué avec des replis souvent supérieurs à -3% (Endo -6,4%, Mylan (NASDAQ:MYL) et Vertex (NASDAQ:VRTX) -4,4%, Alexion (NASDAQ:ALXN) et Regeneron -3%)... Yahoo chute de -2,5% et Apple (NASDAQ:AAPL) a reculé de -1,5%.
Au sein du 'S&P', les valeurs pétrolières et parapétrolières ont profité de la poursuite de la hausse du baril qui flirte avec les 48$: Diamond Offshore a bondi de +6%, Murphy Oil de +5,1%, Conoco et Devons +3,5%... mais Chesapeake (NYSE:CHK) a dévissé de -9%.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le baromètre du stress, le VIX, fait une embardée de +14,5% à 14,2.
Les indices US ont décroché vers 18H30 dans le sillage de Deutsche Bank (DE:DBKGn) qui dévissait brusquement de -7% (le titre enfonce ainsi un nouveau plancher historique à New York) alors que certains 'hedge funds' auraient réduit leurs dépôts de garantie.
Suite à la menace d'une amende record de 14Mds$ de la justice US pour solder les litiges liés aux 'subprimes', le gouvernement allemand avait mis le feu aux poudres le weekend dernier en affirmant qu'il n'y aurait pas d'argent public ('bail out') injecté dans la Deutsche Bank pour la recapitaliser (une position cohérente avec le refus d'autoriser le renflouement des banques chypriotes puis italiennes plus récemment).
Compte tenu de l'encours des créances douteuses (400MdsE) portées par la 'DB', du risque d'amende encourue aux Etats Unis et des 72.000Mds$ d'encours de dérivés (l'équivalent du PIB de la planète), Lehman ferait presque figure 'd'échantillon'.
Les deux banques ne sont pas comparables car 'DB' est une banque 'universelle'... mais les nouvelles directives européennes pourraient la contraindre à solliciter ses créanciers (restructuration de la dette) puis en dernier ressort à prélever une partie de l'épargne de millions de clients/épargnants et des avoirs des entreprises.
Si les déposants particuliers et les entreprises prennent peur pour leur trésorerie, le risque de 'bank run' pourrait déferler comme une lame de fond: elle doit être endigué d'urgence, quoi qu'en dise le gouvernement allemand.
La menace systémique est trop grande et mettrait en péril l'ensemble du système financier planétaire.
Le compartiment bancaire US a été affecté et JP Morgan recule de -1,6%, Bank of America de -1,4%, Wells Fargo de -2%, Citigroup de -2,2%, Goldman Sachs de -2,8%.
Le dernier chiffre paru aux Etats Unis vers 16H a déçu: les pré-réservations d'achats de biens immobiliers ont nettement reculé au mois d'août (de -2,5Pts) et l'indice sectoriel affiche -0,2% sur 12 mois.
Wall Street avait précédemment réagi négativement à la révision à la hausse de la croissance américaine au 2ème trimestre (3ème estimation définitive) qui s'avère plus robuste que prévu, à +1,4% contre +1,1% (et +1,3% anticipé).
Il y a aussi du 'mieux que prévu' du côté du chômage hebdomadaire avec +3.000 à 254.000 contre +9.000 anticipé.
Au sein du Nasdaq, le compartiment des 'biotechs/pharmas' a été attaqué avec des replis souvent supérieurs à -3% (Endo -6,4%, Mylan (NASDAQ:MYL) et Vertex (NASDAQ:VRTX) -4,4%, Alexion (NASDAQ:ALXN) et Regeneron -3%)... Yahoo chute de -2,5% et Apple (NASDAQ:AAPL) a reculé de -1,5%.
Au sein du 'S&P', les valeurs pétrolières et parapétrolières ont profité de la poursuite de la hausse du baril qui flirte avec les 48$: Diamond Offshore a bondi de +6%, Murphy Oil de +5,1%, Conoco et Devons +3,5%... mais Chesapeake (NYSE:CHK) a dévissé de -9%.
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