Les Bourses européennes évoluent majoritairement dans le rouge, privilégiant la prudence à la veille d'un rapport sur l'emploi américain qui pourrait s'avérer crucial pour que la Fed décide ou non de relever ses taux dès septembre.
Bruxelles gagne 0,3%, Paris 0,1% et Madrid reste stable, mais Londres et Milan cèdent 0,1%, Francfort 0,2%, Amsterdam et Zurich 0,4%, et Lisbonne dévisse de 2,2%. A New York la veille, le Dow Jones et le Nasdaq reculent de 0,4% chacun.
En attendant le rendez-vous de vendredi, le Département du Travail n'a dénombré que 270.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, de quoi présager des créations de postes un peu plus importantes que prévu en juillet.
De ce côté de l'Atlantique, on notera que la Banque d'Angleterre a maintenu son programme de rachats d'actifs à 375 milliards de livres et son taux de référence à 0,5%, des niveaux qui n'ont plus été touchés depuis juillet 2012 et mars 2009 respectivement.
Surtout, un seul des neuf membres a défendu une hausse de taux, alors qu'ADS Securities évoquait ce matin 'la forte possibilité que deux ou trois membres votent pour une hausse, sur la base des données économiques récentes, en particuliers celles sur les salaires'.
Les commandes à l'industrie en Allemagne ont rebondi de 2% en séquentiel au mois de juin, d'après le Ministère Fédéral de l'Economie et de l'Energie, alors que les économistes n'anticipaient qu'une hausse de 0,2% en moyenne.
Réagissant à ces chiffres, Natixis voit dans les entreprises manufacturières allemandes 'les grandes gagnantes de la politique monétaire de la BCE et de la faiblesse de l'euro', soulignant la poussée de 4,8% des commandes à l'exportation en juin.
Sur le plan des valeurs, les opérateurs sanctionnent Deutsche Post DHL (-3,4%) pour un abaissement d'objectif 2015, mais ils boudent aussi des résultats de Deutsche Telekom (XETRA:DTEGn) (-2%) pourtant soutenus par les performances vigoureuses de T-Mobile US.
En revanche, ils réservent un accueil enthousiaste à la publication trimestrielle du réassureur Munich Re (+2,2%), et ne réagissent guère à celles de l'équipementier sportif Adidas (XETRA:ADSGN) (+0,5%) et du groupe de chimie-pharmacie Merck (NYSE:MRK) KGaA (-0,2%).
En dehors de Francfort, KBC s'adjuge 3,1% à Bruxelles : l'établissement financier a doublé son bénéfice net trimestriel 'dans un contexte économique de faibles taux d'intérêt, de reprise graduelle de la conjoncture et de défis politiques en Europe'.
Zurich Insurance fait figure de lanterne rouge du SMI de Zurich avec un retrait de 4,4%, délaissé après la présentation de résultats trimestriels bien inférieurs aux attentes, car plombés par une dégradation de ses activités dommages.
A Paris, Sopra Steria bondit de 13% et caracole en tête du SBF120, le groupe informatique s'étant déclaré ce matin en avance sur son plan de marche et avoir revu à la hausse son objectif de marge opérationnelle pour 2015.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Bruxelles gagne 0,3%, Paris 0,1% et Madrid reste stable, mais Londres et Milan cèdent 0,1%, Francfort 0,2%, Amsterdam et Zurich 0,4%, et Lisbonne dévisse de 2,2%. A New York la veille, le Dow Jones et le Nasdaq reculent de 0,4% chacun.
En attendant le rendez-vous de vendredi, le Département du Travail n'a dénombré que 270.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage la semaine dernière, de quoi présager des créations de postes un peu plus importantes que prévu en juillet.
De ce côté de l'Atlantique, on notera que la Banque d'Angleterre a maintenu son programme de rachats d'actifs à 375 milliards de livres et son taux de référence à 0,5%, des niveaux qui n'ont plus été touchés depuis juillet 2012 et mars 2009 respectivement.
Surtout, un seul des neuf membres a défendu une hausse de taux, alors qu'ADS Securities évoquait ce matin 'la forte possibilité que deux ou trois membres votent pour une hausse, sur la base des données économiques récentes, en particuliers celles sur les salaires'.
Les commandes à l'industrie en Allemagne ont rebondi de 2% en séquentiel au mois de juin, d'après le Ministère Fédéral de l'Economie et de l'Energie, alors que les économistes n'anticipaient qu'une hausse de 0,2% en moyenne.
Réagissant à ces chiffres, Natixis voit dans les entreprises manufacturières allemandes 'les grandes gagnantes de la politique monétaire de la BCE et de la faiblesse de l'euro', soulignant la poussée de 4,8% des commandes à l'exportation en juin.
Sur le plan des valeurs, les opérateurs sanctionnent Deutsche Post DHL (-3,4%) pour un abaissement d'objectif 2015, mais ils boudent aussi des résultats de Deutsche Telekom (XETRA:DTEGn) (-2%) pourtant soutenus par les performances vigoureuses de T-Mobile US.
En revanche, ils réservent un accueil enthousiaste à la publication trimestrielle du réassureur Munich Re (+2,2%), et ne réagissent guère à celles de l'équipementier sportif Adidas (XETRA:ADSGN) (+0,5%) et du groupe de chimie-pharmacie Merck (NYSE:MRK) KGaA (-0,2%).
En dehors de Francfort, KBC s'adjuge 3,1% à Bruxelles : l'établissement financier a doublé son bénéfice net trimestriel 'dans un contexte économique de faibles taux d'intérêt, de reprise graduelle de la conjoncture et de défis politiques en Europe'.
Zurich Insurance fait figure de lanterne rouge du SMI de Zurich avec un retrait de 4,4%, délaissé après la présentation de résultats trimestriels bien inférieurs aux attentes, car plombés par une dégradation de ses activités dommages.
A Paris, Sopra Steria bondit de 13% et caracole en tête du SBF120, le groupe informatique s'étant déclaré ce matin en avance sur son plan de marche et avoir revu à la hausse son objectif de marge opérationnelle pour 2015.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.