Wall Street s'est replié en cette veille de séance des '3 sorcières', mais le véritable enjeu, c'était le sauvetage de supports court terme parfaitement identifiés.
Comme par exemple 2.040 sur le 'S&P': après une incursion vers 2.025Pts, l'indice le plus représentatif s'est redressé... et miracle de la programmation algorithmique, il en terme à 2.040,04Pts (soit -0,37% contre -1% après 2 heures de cotations).
Le 'Dow' qui perd environ -100Pts ne sauve pas le support des 17.500 mais une clôture en repli de -0,52% à 17.435 ne valide pas pour autant un signal baissier.
En ce qui concerne le Nasdaq (-0,56%), il s'est contenté d'aller refermer le 'gap' des 4.676Pts du 9 mars avant de remonter bien sagement au-dessus des 4.700Pts pour en terminer au contact du support des 4.715Pts des 5, 13 et 17 mai.
L'indice du stress, le VIX, progresse de +2,6% à 16,36... mais il termine à bonne distance du zénith du jour inscrit à 17.65.
Les indices US consolident donc sans intensité au lendemain des 'minutes' de la FED qui avaient laissé la veille Wall Street dans l'indécision la plus totale.
Un léger biais baissier se matérialise alors que la FED indique que les marchés vont un peu vite en besogne en écartant un nouveau relèvement des taux directeurs le 15 juin prochain.
Si le rendez-vous de la mi-juin semble trop proche, celui de fin juillet pourrait être décisif, à conditions que les chiffres économiques traduisent collectivement une réelle vigueur de l'économie US et un renforcement de l'inflation.
Les indicateurs économiques du jour ne permettent pas de trancher en faveur d'une embellie conjoncturelle: chiffres hebdomadaires du chômage ressortent en recul de -16.000 à 278.000 après avoir bondi de +30.000 la semaine précédente.
L'indice de la Fed de Philadelphie se dégrade à -1,8 contre -1,6 (contre +3,5 attendu) mais c'est en partie compensé par l'indice du Conference Board d'avril qui remonte de +0,3 vers +0,6 (un peu mieux que prévu).
Parmi les facteurs 'concrets' qui ont pesé sur la tendance, le baril de brut léger américain (WTI) décroche ce soir de -2,5% sous 47$, ce qui a finalement peu affecté le compartiment des valeurs pétrolières (transocean perdant en solo -5,4%).
Les valeurs bancaires qui avaient brillé la veille ont recédé une bonne partie de leurs gains: Goldman Sachs rechute de -3,3%, Morgan Stanley (NYSE:MS) de -2,3%, Régions Financial de -1,7%, Bank of America de -1,1%.
Après plusieurs séances de déprime, le secteur de la distribution s'est refait une santé avec Urban Outfitters qui rebondi de +13,9%, Wal Mart s'envole +9,6% (plus forte hausse intraday depuis septembre 2008, grâce à un bénéfice supérieur de 10% au consensus, à 0,98$/titre), Macy's prenait +2,7%, Dollar Tree +2,1%.
Mais tout n'était pas d'un vert uniforme puisque Ross Stores plongeait de -7,5% peu après la clôture (chiffre d'affaires légèrement inférieur aux attentes) et Staples lâchait encore -2,7% en séance.
GAP (NYSE:GPS) annonçait également la fermeture de 75 magasins concernant les marques Old Navy (les 53 enseignes au Japon disparaissent) et Banana Republic.
Monsanto qui fait l'objet d'une offre non sollicitée de Bayer était très entouré mais au final, le titre n'a pris que +3,5%.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Comme par exemple 2.040 sur le 'S&P': après une incursion vers 2.025Pts, l'indice le plus représentatif s'est redressé... et miracle de la programmation algorithmique, il en terme à 2.040,04Pts (soit -0,37% contre -1% après 2 heures de cotations).
Le 'Dow' qui perd environ -100Pts ne sauve pas le support des 17.500 mais une clôture en repli de -0,52% à 17.435 ne valide pas pour autant un signal baissier.
En ce qui concerne le Nasdaq (-0,56%), il s'est contenté d'aller refermer le 'gap' des 4.676Pts du 9 mars avant de remonter bien sagement au-dessus des 4.700Pts pour en terminer au contact du support des 4.715Pts des 5, 13 et 17 mai.
L'indice du stress, le VIX, progresse de +2,6% à 16,36... mais il termine à bonne distance du zénith du jour inscrit à 17.65.
Les indices US consolident donc sans intensité au lendemain des 'minutes' de la FED qui avaient laissé la veille Wall Street dans l'indécision la plus totale.
Un léger biais baissier se matérialise alors que la FED indique que les marchés vont un peu vite en besogne en écartant un nouveau relèvement des taux directeurs le 15 juin prochain.
Si le rendez-vous de la mi-juin semble trop proche, celui de fin juillet pourrait être décisif, à conditions que les chiffres économiques traduisent collectivement une réelle vigueur de l'économie US et un renforcement de l'inflation.
Les indicateurs économiques du jour ne permettent pas de trancher en faveur d'une embellie conjoncturelle: chiffres hebdomadaires du chômage ressortent en recul de -16.000 à 278.000 après avoir bondi de +30.000 la semaine précédente.
L'indice de la Fed de Philadelphie se dégrade à -1,8 contre -1,6 (contre +3,5 attendu) mais c'est en partie compensé par l'indice du Conference Board d'avril qui remonte de +0,3 vers +0,6 (un peu mieux que prévu).
Parmi les facteurs 'concrets' qui ont pesé sur la tendance, le baril de brut léger américain (WTI) décroche ce soir de -2,5% sous 47$, ce qui a finalement peu affecté le compartiment des valeurs pétrolières (transocean perdant en solo -5,4%).
Les valeurs bancaires qui avaient brillé la veille ont recédé une bonne partie de leurs gains: Goldman Sachs rechute de -3,3%, Morgan Stanley (NYSE:MS) de -2,3%, Régions Financial de -1,7%, Bank of America de -1,1%.
Après plusieurs séances de déprime, le secteur de la distribution s'est refait une santé avec Urban Outfitters qui rebondi de +13,9%, Wal Mart s'envole +9,6% (plus forte hausse intraday depuis septembre 2008, grâce à un bénéfice supérieur de 10% au consensus, à 0,98$/titre), Macy's prenait +2,7%, Dollar Tree +2,1%.
Mais tout n'était pas d'un vert uniforme puisque Ross Stores plongeait de -7,5% peu après la clôture (chiffre d'affaires légèrement inférieur aux attentes) et Staples lâchait encore -2,7% en séance.
GAP (NYSE:GPS) annonçait également la fermeture de 75 magasins concernant les marques Old Navy (les 53 enseignes au Japon disparaissent) et Banana Republic.
Monsanto qui fait l'objet d'une offre non sollicitée de Bayer était très entouré mais au final, le titre n'a pris que +3,5%.
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