Les principales places de marché européennes évoluent en ordre dispersé ce jeudi après-midi, à quelques minutes de l'ouverture de Wall Street, auteur d'une bonne performance (+1,8% sur le Dow Jones, +2,2% sur le Nasdaq) hier.Ainsi, peu avant 15 heures, le DAX à Francfort recule de -0,5%, le CAC 40 est stable et le FTSE 100 engrange +0,6%. Dans le sud de l'Europe, le rouge s'impose : - 0,3% pour Madrid, -0,2% pour Milan.'En l'espace d'un trimestre, la Réserve Fédérale américaine est passée de quatre hausses de taux anticipées à...pour ainsi dire, zéro, et surtout du quantitative tightening sur pilotage automatique à une flexibilité concernant la gestion du bilan de la banque centrale. La réaction immédiate du marché fut sans surprise extrêmement positive, avec par exemple un Dow Jones en progression de +1,5%', analysent les équipes de Saxo Banque.'Le dollar s'est évidemment effondré suite à ce nouveau positionnement de la Fed qui est interprété comme très 'dovish'. Paradoxalement, le communiqué réaffirmait encore que l'économie américaine est 'solide'. Si c'est effectivement le cas, on a beaucoup de mal à comprendre pourquoi la Fed ressent le besoin d'envoyer des signaux accommodants aux investisseurs.'Du côté des statistiques, au quatrième trimestre 2018 par rapport au troisième, le PIB corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l'Union européenne, selon les estimations rapides préliminaires d'Eurostat.Dans la zone euro également, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s'est établi à 7,9% en décembre 2018, stable par rapport à novembre 2018 et niveau le plus faible enregistré depuis octobre 2008, selon les données d'Eurostat.Le Département américain du Travail a rapporté ce jeudi en début d'après-midi avoir dénombré 253.000 nouveaux inscrits aux allocations chômage au titre de la semaine close le 26 janvier, un chiffre en très nette hausse (de 53.000) par rapport à la semaine précédente (chiffre révisé, de 199.000 à 200.000).Les inscriptions hebdomadaires au chômage étaient bien attendues en hausse par les économistes, mais dans des proportions bien plus raisonnables, puisqu'ils tablaient sur 215.000 inscriptions.On a pris connaissance ce matin d'une estimation provisoire de l'inflation en France en janvier. Ainsi, la croissance sur un an des prix à la consommation ralentirait pour le troisième mois consécutif, à +1,2% en janvier 2019 après +1,6% en décembre 2018, selon l'estimation provisoire réalisée par l'Insee.Dans l'actualité des valeurs, Nokia (HE:NOKIA) publie au titre de 2018 un BPA ajusté (non IFRS) en baisse de 30% à 0,23 euro, dépassant toutefois d'un centime l'estimation moyenne des analystes, avec une marge opérationnelle ajustée en recul de 140 points de base à 9,7%. L'équipementier télécoms finlandais a vu son chiffre d'affaires annuel se tasser de 3% à un peu moins de 22,6 milliards d'euros, sous le poids d'effets de changes sans lesquels ses revenus se sont accrus de 1%. Unilever (LON:ULVR) publie au titre de 2018 un bénéfice net en hausse de 51,2% à 9,8 milliards d'euros, soit 3,48 euros par action. En sous-jacent, ce BPA s'est accru de 5,2% à 2,36 euros, battant de trois centimes le consensus de marché.BT Group (LON:BT) lâche 3,1% à Londres, après la présentation par l'opérateur télécoms historique du Royaume Uni d'un EBITDA ajusté atone à 5,55 milliards de livres sur les neuf premiers mois de son exercice 2018-19.L'action Diageo (LON:DGE) progresse de +4,3% à la Bourse de Londres, après la publication de comptes semestriels solides. Durant la première moitié de son exercice 2018/2019, à fin décembre, le géant britannique des spiritueux a vu ses volumes vendus progresser de 3% en données publiées, et de 4% en organique. Le chiffre d'affaires net s'inscrit en hausse publiée de 6% à 6,9 milliards de livres sterling, soit + 7% à données comparables. Le résultat opérationnel avance également, de +12% en données publiées comme en organique, pour s'afficher à 2,43 milliards de livres sterlings.Copyright (c) 2019 CercleFinance.com. Tous droits réservés.