A l'image de Francfort (-0,6% sur le DAX), la plupart des indices actions européens commencent la semaine en consolidation : les opérateurs profitent d'un certain calme en l'absence de Wall Street pour prendre quelques profits des jours précédents.
'Avec Wall Street fermé en ce 4 juillet, nous pourrions connaitre une séance relativement morne et une nouvelle direction aurait du mal à s'affirmer', prévenait ce matin Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct.
Le professionnel londonien estimait toutefois que 'aussi longtemps que la Banque d'Angleterre et George Osborne peuvent continuer de satisfaire les marchés avec une générosité apparente, la perspective devrait rester favorable au moins à court terme'.
Il pointait en effet des propos récents du chancelier de l'échiquier qui font espérer des réductions d'impôts sur les entreprises britanniques, 'de quoi non seulement les inciter à rester dans le pays, mais aussi doper la rentabilité pour les actionnaires'.
A part une hausse de 0,6% des prix à la production industrielle dans la zone euro, aucune donnée économique n'était attendue ce lundi, mais le calendrier statistique des prochains jours s'annonce tout de même chargé.
Seront ainsi publiés les productions industrielles, les balances commerciales et les indices PMI dans plusieurs pays européens, mais surtout le rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, vendredi.
A Londres où le FTSE perd 0,7%, le groupe pétrolier BP (LON:BP) grappille 0,2% grâce à des propos plutôt positifs de Credit Suisse, alors que le transporteur aérien IAG perd au contraire 1% sous le poids d'une note d'UBS.
L'indice CAC40 se replie de 0,9% à Paris, plombé par une consolidation des valeurs automobiles comme Peugeot (PA:PEUP) (-3,7%) et Renault (PA:RENA) (-3,6%), alors qu'ArcelorMittal (AS:ISPA) tient le haut du pavé (+2,3%).
Le sidérurgiste se distingue aussi parmi les valeurs en tête à Amsterdam, dont l'indice AEX perd néanmoins 1% dans le sillage par exemple du groupe foncier Unibail-Rodamco (AS:UNBP) et de l'assureur Aegon (-2,6% chacune).
L'indice Bel20 de Bruxelles cède 0,9%, grevé entre autres par le groupe de produits d'hygiène Ontex (-2,8%) ou la banque KBC (-3,5%), alors que le groupe énergétique Engie parvient à gagner 0,8%.
Le PSI de Lisbonne progresse de 0,2%, soutenu notamment par le groupe de télécommunications PHarol (+5,5%), devant le groupe de BTP Mota Engil (LS:MOTA) (+2,4%) et l'électricien EDP-Renovaveis (+0,8%).
A Zurich où le SMI recule de 0,5%, Novartis (SIX:NOVN) grignote 0,2% alors que le groupe de santé pourrait céder sa participation dans son compatriote Roche (SIX:ROG) (-0,8%) d'ici la fin de l'année, à en croire le Sonntagszeitung.
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'Avec Wall Street fermé en ce 4 juillet, nous pourrions connaitre une séance relativement morne et une nouvelle direction aurait du mal à s'affirmer', prévenait ce matin Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct.
Le professionnel londonien estimait toutefois que 'aussi longtemps que la Banque d'Angleterre et George Osborne peuvent continuer de satisfaire les marchés avec une générosité apparente, la perspective devrait rester favorable au moins à court terme'.
Il pointait en effet des propos récents du chancelier de l'échiquier qui font espérer des réductions d'impôts sur les entreprises britanniques, 'de quoi non seulement les inciter à rester dans le pays, mais aussi doper la rentabilité pour les actionnaires'.
A part une hausse de 0,6% des prix à la production industrielle dans la zone euro, aucune donnée économique n'était attendue ce lundi, mais le calendrier statistique des prochains jours s'annonce tout de même chargé.
Seront ainsi publiés les productions industrielles, les balances commerciales et les indices PMI dans plusieurs pays européens, mais surtout le rapport mensuel sur l'emploi aux Etats-Unis, vendredi.
A Londres où le FTSE perd 0,7%, le groupe pétrolier BP (LON:BP) grappille 0,2% grâce à des propos plutôt positifs de Credit Suisse, alors que le transporteur aérien IAG perd au contraire 1% sous le poids d'une note d'UBS.
L'indice CAC40 se replie de 0,9% à Paris, plombé par une consolidation des valeurs automobiles comme Peugeot (PA:PEUP) (-3,7%) et Renault (PA:RENA) (-3,6%), alors qu'ArcelorMittal (AS:ISPA) tient le haut du pavé (+2,3%).
Le sidérurgiste se distingue aussi parmi les valeurs en tête à Amsterdam, dont l'indice AEX perd néanmoins 1% dans le sillage par exemple du groupe foncier Unibail-Rodamco (AS:UNBP) et de l'assureur Aegon (-2,6% chacune).
L'indice Bel20 de Bruxelles cède 0,9%, grevé entre autres par le groupe de produits d'hygiène Ontex (-2,8%) ou la banque KBC (-3,5%), alors que le groupe énergétique Engie parvient à gagner 0,8%.
Le PSI de Lisbonne progresse de 0,2%, soutenu notamment par le groupe de télécommunications PHarol (+5,5%), devant le groupe de BTP Mota Engil (LS:MOTA) (+2,4%) et l'électricien EDP-Renovaveis (+0,8%).
A Zurich où le SMI recule de 0,5%, Novartis (SIX:NOVN) grignote 0,2% alors que le groupe de santé pourrait céder sa participation dans son compatriote Roche (SIX:ROG) (-0,8%) d'ici la fin de l'année, à en croire le Sonntagszeitung.
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