Il fallait s'y attendre : après le nouveau rejet par les parlementaires britanniques de l'accord sur le Brexit conclu entre Theresa May et Bruxelles, la Bourse de Londres paraît figée - tout comme le DAX, alors que Paris parvient à être légèrement dans le vert.
Les élus britanniques ont en effet rejeté hier soir par 391 voix contre 242 l'accord de sortie de l'Union européenne négocié par la Première ministre Theresa May avec Bruxelles, malgré quelques améliorations de dernière minute. Si ce n'est pas vraiment une surprise, les parlementaires se prononceront aujourd'hui sur la possibilité d'une sortie désordonnée de l'UE ('no-deal') avant de voter demain sur le scénario d'une extension de l'article 50.
'Nous pensons qu'une courte extension jusqu'à la mi-mai (avant la date des élections européennes) est relativement envisageable', commentent ce matin les équipes de Commerzbank (DE:CBKG).
'Il s'agit toujours du scénario le plus probable mais des questions techniques et politiques restent en suspens comme la durée de l'extension. Si celle-ci porte au-delà des élections européennes, l'UE pourrait se trouver dans la situation cocasse d'avoir des élus britanniques au sein du nouveau Parlement. Par conséquent, les tribulations autour du Brexit sont loin d'être terminées. Il faut s'attendre a minima à de la volatilité sur la livre sterling, sans contagion notable aux autres actifs', complète Saxo Banque.
Résultat, le FTSE 100 est stable, tout comme le DAX, pendant que Paris avance de +0,4%.
Quelques statistiques sont au programme du jour, dont les prix à la production et les stocks de pétrole aux Etats-Unis.
En attendant, sur le front des valeurs, le podium du DAX est occupé par Volkswagen (DE:VOWG_p) (+1,3%), Fresenius (+0,9%) et Daimler (+0,9%). Sur le FTSE 100, Standard Life (LON:SLA) (+3,3%), Micro Focus (+1,6%) et 3I Group (LON:III) (+1,2%) parviennent tout de même à afficher des progressions intéressantes.
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