La confirmation par Janet Yellen dès 19H qu'une hausse de taux 'serait appropriée' dès le 15 mars et que le scénario d'un triple tour de vis monétaire en 2017 correspond à la définition d'une 'hausse graduelle' s'avère constituer le prototype du 'non évènement'.
Les indices US n'ont carrément pas réagi sur l'instant et ne sont ressortis du rouge que très lentement à partir de la mi-séance: ils s'effritaient respectivement -0,1% (Dow Jones, Nasdaq et S&P500) lors du speech de la patronne de la FED et il leur a fallu un temps infini pour repasser dans le vert, au prix de mille hésitations.
Au final, le Dow Jones parvient in extremis à terminer en 'hausse' de +0,01% (pour un gain de +0,9% hebdo), le 'S&P' grappille +0,05% et le Nasdaq se détache avec +0,15% (ce qui porte son gain hebdomadaire à +0,45%).
La volatilité intraday n'a pas dépassé 0,3%, le S&P' par exemple a oscillé durant 90% du temps entre 2.377 et 2.383 (score final), soit 0,2% de variation.
Seul 'Snap (NYSE:SNAP)' a apporté un peu d'animation avec un nouveau bond de +20% peu après l'ouverture, à 29,4$ (soit un véritable krach à la hausse de +72% en 48H) avant d'en terminer en hausse de +10,5% à 27,1$.
Le titre affiche une capitalisation gigantesque de 36Mds$, comparable à celle du Crédit Agricole (PA:CAGR) ou de Schneider... avec 400 salariés, aucun actif tangible, que des pertes depuis l'origine (aucun dividende avant longtemps), et même pas de droit de vote pour peser sur le destin de la société.
A l'issue de cette de consolidation à l'horizontal et sans le moindre relief, rares furent les écarts supérieurs à 2% en valeur absolue: Incyte prend +3,1%, American Airlines +2,4%, Tipadvisors +2,2% et à la baisse Autodesk et Discovery lâchaient -2,4% et -2,1%, Costco -4,4% (comme anticipé dès jeudi soir après publication de ventes inférieures aux attentes).
Pour résumer, plus rien ne fait rien à Wall Street, pas plus l'annonce d'une hausse de taux imminente que la publication de l'indice ISM des services US qui progresse à 57,6 contre 56,5 en janvier (le consensus était légèrement baissier, à 56).
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les indices US n'ont carrément pas réagi sur l'instant et ne sont ressortis du rouge que très lentement à partir de la mi-séance: ils s'effritaient respectivement -0,1% (Dow Jones, Nasdaq et S&P500) lors du speech de la patronne de la FED et il leur a fallu un temps infini pour repasser dans le vert, au prix de mille hésitations.
Au final, le Dow Jones parvient in extremis à terminer en 'hausse' de +0,01% (pour un gain de +0,9% hebdo), le 'S&P' grappille +0,05% et le Nasdaq se détache avec +0,15% (ce qui porte son gain hebdomadaire à +0,45%).
La volatilité intraday n'a pas dépassé 0,3%, le S&P' par exemple a oscillé durant 90% du temps entre 2.377 et 2.383 (score final), soit 0,2% de variation.
Seul 'Snap (NYSE:SNAP)' a apporté un peu d'animation avec un nouveau bond de +20% peu après l'ouverture, à 29,4$ (soit un véritable krach à la hausse de +72% en 48H) avant d'en terminer en hausse de +10,5% à 27,1$.
Le titre affiche une capitalisation gigantesque de 36Mds$, comparable à celle du Crédit Agricole (PA:CAGR) ou de Schneider... avec 400 salariés, aucun actif tangible, que des pertes depuis l'origine (aucun dividende avant longtemps), et même pas de droit de vote pour peser sur le destin de la société.
A l'issue de cette de consolidation à l'horizontal et sans le moindre relief, rares furent les écarts supérieurs à 2% en valeur absolue: Incyte prend +3,1%, American Airlines +2,4%, Tipadvisors +2,2% et à la baisse Autodesk et Discovery lâchaient -2,4% et -2,1%, Costco -4,4% (comme anticipé dès jeudi soir après publication de ventes inférieures aux attentes).
Pour résumer, plus rien ne fait rien à Wall Street, pas plus l'annonce d'une hausse de taux imminente que la publication de l'indice ISM des services US qui progresse à 57,6 contre 56,5 en janvier (le consensus était légèrement baissier, à 56).
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