Les Bourses européennes affichent pour la plupart des gains solides ce jeudi, rassérénées par la Banque populaire de Chine (PBoC) qui ne semble pas vouloir s'engager dans une 'guerre des monnaies', malgré une troisième dévaluation du yuan cette nuit.
Lisbonne prend 1,8%, Milan et Zurich 1,5%, Paris 1,4%, Bruxelles 1%, Francfort 0,9%, Madrid 0,7%, tandis qu'Amsterdam se stabilise et que Londres cède 0,2%. A New York, le Dow Jones recule de 0,3% et le Nasdaq de 0,2%.
'La Banque populaire de Chine a poursuivi, ce matin, le mouvement de dépréciation de sa devise, mais sur un rythme moins rapide (1% après 1,6% hier)', note Aurel BGC. Le yuan se traite à 6,4010 contre dollar (6,3306 contre dollar la veille).
Angus Nicholson, analyste marchés chez IG, souligne de son côté que la banque centrale a indiqué 'ne pas voir de raison pour une dévaluation supplémentaire du yuan', éloignant ainsi le spectre d'une baisse de la devise chinoise allant jusqu'à 10%.
'La PBoC a bel et bien suscité un vent de panique cette semaine sur les marchés, mais ils ont désormais digéré les implications d'une dévaluation du yuan et jugent qu'elle ne constitue pas le danger redouté plus tôt', estime-t-il d'ailleurs.
Ce contexte fait passer au second plan les données américaines du jour, notamment une hausse de 0,6% des ventes de détail et une baisse de 0,9% des prix à l'importation en juillet, ainsi qu'une légère hausse des inscriptions au chômage à 274.000 la semaine passée.
Dans la matinée, les opérateurs ont pris connaissance des chiffres de l'inflation dans plusieurs pays européens : en rythme annuel, les prix harmonisés ont augmenté de 0,2% en France, de 0,1% en Allemagne et ont stagné en Espagne.
Sur le plan des valeurs, RWE (XETRA:RWEG) plonge de 7,6% à Francfort, sanctionné pour des comptes semestriels inférieurs aux attentes : le groupe énergétique a souffert de la faiblesse des prix de gros de l'électricité, ainsi que de son exposition aux énergies conventionnelles.
Toujours à Francfort, les opérateurs tendent à délaisser la publication du conglomérat industriel ThyssenKrupp (XETRA:TKAG) (-0,5%), mais ils saluent celles de l'agrochimiste K+S (+2,6%) et surtout du tour-opérateur TUI (+7,2%).
Nestlé prend 3,5% à Zurich, après la présentation des résultats semestriels du géant agroalimentaire, marqués par une croissance organique des ventes vigoureuse grâce en particulier aux marchés émergents.
L'action Givaudan cède 0,2% et essuie donc l'un des rares replis du SMI, affectée par une dégradation de recommandation chez UBS de 'achat' à 'neutre', avec un objectif de cours ajusté de 1800 à 1815 francs suisses.
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Lisbonne prend 1,8%, Milan et Zurich 1,5%, Paris 1,4%, Bruxelles 1%, Francfort 0,9%, Madrid 0,7%, tandis qu'Amsterdam se stabilise et que Londres cède 0,2%. A New York, le Dow Jones recule de 0,3% et le Nasdaq de 0,2%.
'La Banque populaire de Chine a poursuivi, ce matin, le mouvement de dépréciation de sa devise, mais sur un rythme moins rapide (1% après 1,6% hier)', note Aurel BGC. Le yuan se traite à 6,4010 contre dollar (6,3306 contre dollar la veille).
Angus Nicholson, analyste marchés chez IG, souligne de son côté que la banque centrale a indiqué 'ne pas voir de raison pour une dévaluation supplémentaire du yuan', éloignant ainsi le spectre d'une baisse de la devise chinoise allant jusqu'à 10%.
'La PBoC a bel et bien suscité un vent de panique cette semaine sur les marchés, mais ils ont désormais digéré les implications d'une dévaluation du yuan et jugent qu'elle ne constitue pas le danger redouté plus tôt', estime-t-il d'ailleurs.
Ce contexte fait passer au second plan les données américaines du jour, notamment une hausse de 0,6% des ventes de détail et une baisse de 0,9% des prix à l'importation en juillet, ainsi qu'une légère hausse des inscriptions au chômage à 274.000 la semaine passée.
Dans la matinée, les opérateurs ont pris connaissance des chiffres de l'inflation dans plusieurs pays européens : en rythme annuel, les prix harmonisés ont augmenté de 0,2% en France, de 0,1% en Allemagne et ont stagné en Espagne.
Sur le plan des valeurs, RWE (XETRA:RWEG) plonge de 7,6% à Francfort, sanctionné pour des comptes semestriels inférieurs aux attentes : le groupe énergétique a souffert de la faiblesse des prix de gros de l'électricité, ainsi que de son exposition aux énergies conventionnelles.
Toujours à Francfort, les opérateurs tendent à délaisser la publication du conglomérat industriel ThyssenKrupp (XETRA:TKAG) (-0,5%), mais ils saluent celles de l'agrochimiste K+S (+2,6%) et surtout du tour-opérateur TUI (+7,2%).
Nestlé prend 3,5% à Zurich, après la présentation des résultats semestriels du géant agroalimentaire, marqués par une croissance organique des ventes vigoureuse grâce en particulier aux marchés émergents.
L'action Givaudan cède 0,2% et essuie donc l'un des rares replis du SMI, affectée par une dégradation de recommandation chez UBS de 'achat' à 'neutre', avec un objectif de cours ajusté de 1800 à 1815 francs suisses.
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