Les Bourses européennes tendent à s'enfoncer dans le rouge, alors que l'hypothèse d'un tour de vis monétaire aux Etats-Unis en décembre continue de préoccuper les investisseurs et malgré une production industrielle rassurante pour la zone euro.
Amsterdam et Lisbonne se stabilisent, tandis que Madrid cède 0,1%, Milan 0,2%, Paris et Londres 0,3%, Bruxelles 0,4%, Francfort et Zurich 0,6%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq gravitent autour de leurs équilibres.
'Les jours à venir verront davantage de membres de la Fed s'exprimer publiquement et les minutes du dernier FOMC (réunion du comité de politique monétaire de la Fed) doivent paraître dans quelques heures', souligne Paul Webb, chez ADS Securities London.
'Toute indication sur la probabilité d'une hausse de taux avant la fin de l'année -et sur le rythme du resserrement de politique monétaire en 2017- fera l'objet d'une attention particulière', poursuit-il.
En attendant, 'le marché est de plus en plus convaincu que la Réserve Fédérale procédera à un relèvement de ses taux fin d'année', selon Barclays (LON:BARC) Bourse pour qui 'dans ce contexte d'argent plus cher, il ne faudrait pas que les résultats d'entreprises faiblissent trop'.
S'il reconnait que la publication d' Alcoa (NYSE:AA) a déçu, il préfère attendre les prochaines, et tout particulièrement celles des banques (Citigroup, Wells Fargo et JP Morgan, vendredi prochain), avant d'en tirer des conclusions trop hâtives.
De ce côté de l'Atlantique, la production industrielle a augmenté de 1,6% dans la zone euro en août, alors que le consensus ne visait que 1,2%, le chiffre du mois précédent ayant en outre été révisé à -0,7% contre -1,1% en estimation initiale.
Réagissant à cette publication, Capital Economics déclare s'attendre à un 'ralentissement de la croissance du PIB de la zone de 1,5% cette année à juste 1% en 2017', mettant en avant notamment l'impact du vote du Brexit et l'effet de la hausse des prix du pétrole.
Sur le plan des valeurs, Ericsson (ST:ERICb) plonge de près de 18% sur l'OMX, après que l'équipementier télécoms ait prévenu de performances de troisième trimestre 'significativement inférieures' à ses prévisions, et entraine dans son sillage son pair Nokia (HE:NOKIA) (-4,5% à Paris).
BASF (DE:BASFN) gagne 0,5% et figure dans le haut du DAX à Francfort, grâce à la présentation préliminaire d'un profit opérationnel ajusté du chimiste en baisse bien moins forte que prévu au titre de son troisième trimestre.
PageGroup s'adjuge quant à lui 4,6% à Londres, entouré après le point d'activité trimestriel du cabinet de services de recrutement, d'où ressort un profit brut supérieur de 2% à l'estimation moyenne des analystes.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Amsterdam et Lisbonne se stabilisent, tandis que Madrid cède 0,1%, Milan 0,2%, Paris et Londres 0,3%, Bruxelles 0,4%, Francfort et Zurich 0,6%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq gravitent autour de leurs équilibres.
'Les jours à venir verront davantage de membres de la Fed s'exprimer publiquement et les minutes du dernier FOMC (réunion du comité de politique monétaire de la Fed) doivent paraître dans quelques heures', souligne Paul Webb, chez ADS Securities London.
'Toute indication sur la probabilité d'une hausse de taux avant la fin de l'année -et sur le rythme du resserrement de politique monétaire en 2017- fera l'objet d'une attention particulière', poursuit-il.
En attendant, 'le marché est de plus en plus convaincu que la Réserve Fédérale procédera à un relèvement de ses taux fin d'année', selon Barclays (LON:BARC) Bourse pour qui 'dans ce contexte d'argent plus cher, il ne faudrait pas que les résultats d'entreprises faiblissent trop'.
S'il reconnait que la publication d' Alcoa (NYSE:AA) a déçu, il préfère attendre les prochaines, et tout particulièrement celles des banques (Citigroup, Wells Fargo et JP Morgan, vendredi prochain), avant d'en tirer des conclusions trop hâtives.
De ce côté de l'Atlantique, la production industrielle a augmenté de 1,6% dans la zone euro en août, alors que le consensus ne visait que 1,2%, le chiffre du mois précédent ayant en outre été révisé à -0,7% contre -1,1% en estimation initiale.
Réagissant à cette publication, Capital Economics déclare s'attendre à un 'ralentissement de la croissance du PIB de la zone de 1,5% cette année à juste 1% en 2017', mettant en avant notamment l'impact du vote du Brexit et l'effet de la hausse des prix du pétrole.
Sur le plan des valeurs, Ericsson (ST:ERICb) plonge de près de 18% sur l'OMX, après que l'équipementier télécoms ait prévenu de performances de troisième trimestre 'significativement inférieures' à ses prévisions, et entraine dans son sillage son pair Nokia (HE:NOKIA) (-4,5% à Paris).
BASF (DE:BASFN) gagne 0,5% et figure dans le haut du DAX à Francfort, grâce à la présentation préliminaire d'un profit opérationnel ajusté du chimiste en baisse bien moins forte que prévu au titre de son troisième trimestre.
PageGroup s'adjuge quant à lui 4,6% à Londres, entouré après le point d'activité trimestriel du cabinet de services de recrutement, d'où ressort un profit brut supérieur de 2% à l'estimation moyenne des analystes.
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