Les Bourses européennes s'enfoncent en terrain négatif cet après-midi, alors que l'on s'interroge sur les intentions de la BCE et de la Fed, cette dernière devant démarrer ce jour sa réunion du comité de politique monétaire (FOMC).
Lisbonne dévisse de 1,8% et Madrid de 1,3%, Francfort perd 0,8%, Paris 0,7%, Amsterdam 0,6%, Londres et Milan 0,4%, Zurich 0,3% et Bruxelles reste atone. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq gravitent autour de leurs équilibres.
'Aucune décision n'a été prise par la BCE concernant ses taux ou ses rachats d'actifs. Aussi, nous craignons que les marchés puissent surestimer un tel mouvement', prévient Nour Al-Hammoury, stratège de marchés chez ADS Securities.
La réunion du FOMC qui débute ce mardi devrait se conclure par un nouveau 'statu quo', mais les économistes font valoir que la Fed ne pourra pas reporter éternellement la hausse de ses taux directeurs.
Au chapitre des statistiques américaines, les commandes de biens durables ont comme prévu baissé de 1,2% en septembre, et l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board a reculé de cinq points à 97,6 points, alors qu'il était attendu quasiment stable.
Par ailleurs, le secteur américain des services a connu en octobre son rythme d'expansion le plus lent depuis le mois de janvier, selon l'indice PMI 'flash' de Markit qui s'est établi à 54,4 ce mois-ci contre 55,1 en septembre.
'Le ralentissement plus marqué que prévu du mois d'octobre va renforcer les appels aux responsables réclamant un report de la première hausse des taux en attendant que l'économie se reprenne',réagit Chris Williamson, le chef économiste de Markit.
En Europe, le PIB du Royaume Uni a augmenté de 0,5% en rythme séquentiel au troisième trimestre 2015, d'après une toute première estimation. La croissance britannique ralentit donc par rapport à celle de 0,7% observée au deuxième trimestre.
Dans l'actualité des valeurs, BP (L:BP) cède 0,9% à Londres, après que la compagnie pétrolière ait dévoilé des résultats bénéficiaires au titre de son troisième trimestre, l'impact de l'épisode de la marée noire du Golfe de Mexique de 2010 commençant à s'estomper.
BASF (DE:BASFN) chute de 5% à Francfort, le géant de la chimie ayant fait état de trimestriels inférieurs aux attentes et prévenu qu'il n'atteindrait pas les objectifs de chiffre d'affaires ni de résultat d'exploitation récurrent qu'il avait confirmés cet été.
Novartis (VX:NOVN) dévisse de 1,2% à Zurich, figurant ainsi parmi les plus fortes baisses de l'indice SMI, à la suite de la publication par le groupe de santé de résultats trimestriels décevants sous l'impact notamment de l'appréciation du dollar.
Parmi les valeurs en tête du CAC40 parisien, Air Liquide (PA:AIRP) progresse de 1,1% : le spécialiste des gaz industriels a fait part d'une croissance solide sur le trimestre écoulé, aidé par une dynamique toujours positive dans les économies en développement.
A Amsterdam, Altice (AS:ATCE) prend 2% grâce au bouclage du financement du rachat de Cablevision, mais Akzo Nobel dévisse de 2,9% après la tenue d'une réunion investisseurs, lors de laquelle le chimiste a présenté ses objectifs 2016-2018.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Lisbonne dévisse de 1,8% et Madrid de 1,3%, Francfort perd 0,8%, Paris 0,7%, Amsterdam 0,6%, Londres et Milan 0,4%, Zurich 0,3% et Bruxelles reste atone. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq gravitent autour de leurs équilibres.
'Aucune décision n'a été prise par la BCE concernant ses taux ou ses rachats d'actifs. Aussi, nous craignons que les marchés puissent surestimer un tel mouvement', prévient Nour Al-Hammoury, stratège de marchés chez ADS Securities.
La réunion du FOMC qui débute ce mardi devrait se conclure par un nouveau 'statu quo', mais les économistes font valoir que la Fed ne pourra pas reporter éternellement la hausse de ses taux directeurs.
Au chapitre des statistiques américaines, les commandes de biens durables ont comme prévu baissé de 1,2% en septembre, et l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board a reculé de cinq points à 97,6 points, alors qu'il était attendu quasiment stable.
Par ailleurs, le secteur américain des services a connu en octobre son rythme d'expansion le plus lent depuis le mois de janvier, selon l'indice PMI 'flash' de Markit qui s'est établi à 54,4 ce mois-ci contre 55,1 en septembre.
'Le ralentissement plus marqué que prévu du mois d'octobre va renforcer les appels aux responsables réclamant un report de la première hausse des taux en attendant que l'économie se reprenne',réagit Chris Williamson, le chef économiste de Markit.
En Europe, le PIB du Royaume Uni a augmenté de 0,5% en rythme séquentiel au troisième trimestre 2015, d'après une toute première estimation. La croissance britannique ralentit donc par rapport à celle de 0,7% observée au deuxième trimestre.
Dans l'actualité des valeurs, BP (L:BP) cède 0,9% à Londres, après que la compagnie pétrolière ait dévoilé des résultats bénéficiaires au titre de son troisième trimestre, l'impact de l'épisode de la marée noire du Golfe de Mexique de 2010 commençant à s'estomper.
BASF (DE:BASFN) chute de 5% à Francfort, le géant de la chimie ayant fait état de trimestriels inférieurs aux attentes et prévenu qu'il n'atteindrait pas les objectifs de chiffre d'affaires ni de résultat d'exploitation récurrent qu'il avait confirmés cet été.
Novartis (VX:NOVN) dévisse de 1,2% à Zurich, figurant ainsi parmi les plus fortes baisses de l'indice SMI, à la suite de la publication par le groupe de santé de résultats trimestriels décevants sous l'impact notamment de l'appréciation du dollar.
Parmi les valeurs en tête du CAC40 parisien, Air Liquide (PA:AIRP) progresse de 1,1% : le spécialiste des gaz industriels a fait part d'une croissance solide sur le trimestre écoulé, aidé par une dynamique toujours positive dans les économies en développement.
A Amsterdam, Altice (AS:ATCE) prend 2% grâce au bouclage du financement du rachat de Cablevision, mais Akzo Nobel dévisse de 2,9% après la tenue d'une réunion investisseurs, lors de laquelle le chimiste a présenté ses objectifs 2016-2018.
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