Alors que les places européennes ont explosé à la hausse jeudi matin (de près de +3% en moyenne après 90 minutes de cotations), applaudissant à tout rompre l'initiative -et les commentaires ultra-'dovish' de la FED-, Wall Street a étrangement pris le contrepied de l'euphorie de l'Euro-Stoxx50... un scénario très inattendu à la veille des '4 sorcières'.
Les indices US ont effacé très exactement ce qui avait gagné la veille: le Dow Jones rechute de -1,43% (après +1,28% mercredi), le S&P500 reperd -1,5% après +1,4% et le Nasdaq Composite cède -1,35% (à 5.002,5Pts) contre +1,52%.
Le VIX se retend de +6% à 19, rien de très alarmant... en revanche, la rechute du pétrole sous les 35$ (-2,5% à 34,8$ sur le NYMEX) jette une ombre sur les hypothèses de croissance mondiale.
La FED avait justifié la veille la hausse des taux (la premier depuis juin 2006) par la 'robustesse de la croissance' et la crainte qu'elle ne s'emballe ou cours des prochains mois.
Mais avec un Peso argentin qui plonge de -50% ce jeudi, un Rand sud-africain sur un plancher absolu, un Yuan chinois également au plus bas depuis 5 ans, de la récession à grande échelle dans la plupart des émergents producteurs de matières premières, d'où va donc provenir l'accélération tant redoutée ?
Le compartiments de l'énergie a dévissé de -2,5% au sein du 'S&P' et celui des matières premières de -2%: des planchers historiques sont enfoncés jour après jour.
Chaque fois qu'un tel scénario a surgi au cours des décennies précédentes, cela a précédé une récession... mais ça, c'était avant.
Avant que les marchés soient placés sous stéroïde monétaire, avant que les ETF ne prennent le pas sur les investissements 'discriminants', avant que l'argent éternellement gratuit ne permette de financer des activités non rentables et un accroissement des dettes presque sans limite.
Les faillites vont se multiplier dans le secteur du 'shale oil' et mettre le compartiment des dettes 'high yield' sous pression: la perspective d'une hausse de la FED n'y est pour rien, l'OPEP y est pour beaucoup.
L'effondrement des valeurs pétrolière/minerais industriel semble ne plus avoir de fin: le conglomérat minier Freeport dévisse de -8,5% , Newmont Mining de -7,70%, Williams de -8,2%, Peabody de -6,5%, Devon ou Chesapeake de -5%, Halliburton de -4,6%, Conocophilips de -4,2%, Occidental Petroleum et Noble de -3,5%, Chevron de - 3,10%, etc.
Le Nasdaq-100 a été plombé par Apple (O:AAPL) (-2,15%) sur des craintes de ralentissement de ses ventes d'iPhone, puis par Celgene (-3%) et Mylan (O:MYL) (-2,6%).
Dans le contexte post-FED, les chiffres du jour -qui se contrebalançaient- n'ont eu que peu d'impact sur la tendance: le Philly FED décroche lourdement (de +1,9 vers -5,9) mais les indicateurs avancés prennent +0,4% (après +0,6% en novembre).
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Les indices US ont effacé très exactement ce qui avait gagné la veille: le Dow Jones rechute de -1,43% (après +1,28% mercredi), le S&P500 reperd -1,5% après +1,4% et le Nasdaq Composite cède -1,35% (à 5.002,5Pts) contre +1,52%.
Le VIX se retend de +6% à 19, rien de très alarmant... en revanche, la rechute du pétrole sous les 35$ (-2,5% à 34,8$ sur le NYMEX) jette une ombre sur les hypothèses de croissance mondiale.
La FED avait justifié la veille la hausse des taux (la premier depuis juin 2006) par la 'robustesse de la croissance' et la crainte qu'elle ne s'emballe ou cours des prochains mois.
Mais avec un Peso argentin qui plonge de -50% ce jeudi, un Rand sud-africain sur un plancher absolu, un Yuan chinois également au plus bas depuis 5 ans, de la récession à grande échelle dans la plupart des émergents producteurs de matières premières, d'où va donc provenir l'accélération tant redoutée ?
Le compartiments de l'énergie a dévissé de -2,5% au sein du 'S&P' et celui des matières premières de -2%: des planchers historiques sont enfoncés jour après jour.
Chaque fois qu'un tel scénario a surgi au cours des décennies précédentes, cela a précédé une récession... mais ça, c'était avant.
Avant que les marchés soient placés sous stéroïde monétaire, avant que les ETF ne prennent le pas sur les investissements 'discriminants', avant que l'argent éternellement gratuit ne permette de financer des activités non rentables et un accroissement des dettes presque sans limite.
Les faillites vont se multiplier dans le secteur du 'shale oil' et mettre le compartiment des dettes 'high yield' sous pression: la perspective d'une hausse de la FED n'y est pour rien, l'OPEP y est pour beaucoup.
L'effondrement des valeurs pétrolière/minerais industriel semble ne plus avoir de fin: le conglomérat minier Freeport dévisse de -8,5% , Newmont Mining de -7,70%, Williams de -8,2%, Peabody de -6,5%, Devon ou Chesapeake de -5%, Halliburton de -4,6%, Conocophilips de -4,2%, Occidental Petroleum et Noble de -3,5%, Chevron de - 3,10%, etc.
Le Nasdaq-100 a été plombé par Apple (O:AAPL) (-2,15%) sur des craintes de ralentissement de ses ventes d'iPhone, puis par Celgene (-3%) et Mylan (O:MYL) (-2,6%).
Dans le contexte post-FED, les chiffres du jour -qui se contrebalançaient- n'ont eu que peu d'impact sur la tendance: le Philly FED décroche lourdement (de +1,9 vers -5,9) mais les indicateurs avancés prennent +0,4% (après +0,6% en novembre).
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