Les places européennes ont fini au plus bas (-0,75%) Wall Street finit au plus haut, avec des gains s'étageant entre +0,95% ('Dow' et Nasdaq) et +1,1% (le 'S&P' refranchit les 2.100, de retour à 1% de son record absolu de clôture)!
Il est rare qu'une divergence de plus de 1,8% se matérialise ces derniers mois.
Il est encore plus rare de voir les actions US s'envoler (de +0,9% en moyenne) sur fond de mauvais chiffres : l'ISM manufacturier américain chute de -1,5Pt à 48,6 au mois de novembre.
C'est le pire ISM publié aux Etats Unis depuis celui de juillet 2009... mais cela ne devrait suffire à dissuader la FED de relever son taux directeur d'ici 15 jours car elle doit s'en tenir à la ligne qu'elle a défini -après de multiples temporisations- il y a 1 mois.
Mais Charles Evans, le président de la FED de Chicago saisit déjà la balle au bond et fait entendre sa différence: il a déclaré ce mardi 'qu'il penche pour un vote contre la hausse de taux lors de la prochaine réunion'.
D'autres basculeront-ils dans son camp si les chiffres de l'emploi déçoivent ce vendredi ?
Autrement dit, les mauvaises nouvelles pourraient-elles devenir de bonnes nouvelles pour les entreprises exportatrices, victimes d'un Dollar trop vigoureux et qui teste le zénith annuel des 1,05/E.
Si l'on considère que la seule chose qui compte c'est la parité Euro/Dollar, la rechute du billet vert a donc fait beaucoup de bien à Wall Street ce soir (-0,6% à 1,0635/E).
La hausse des indices US, comme la baisse des actions en Europe, c'est donc purement mécanique, cela n'a pas grand chose à voir avec de 'bons fondamentaux'.
Parmi les leaders du 'S&P', on retrouvait les géants du secteur de la pharmacie (avec +5,5% sur Elli & Lilly, +3,5% sur Mylan (O:MYL), +3,2% sur United Health, +2,9% sur Merck (N:MRK), +2,5% sur Pfizer, quelques parapétrolières comme Consol +9,8%, Chesapeake +4,6%, Cymarex +2,8%, puis des poids lourds comme Facebook (O:FB) +2,9%, Tesla +3%, Alphabet (ex-Google) qui prend +3,3%, Micron +3,9%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Il est rare qu'une divergence de plus de 1,8% se matérialise ces derniers mois.
Il est encore plus rare de voir les actions US s'envoler (de +0,9% en moyenne) sur fond de mauvais chiffres : l'ISM manufacturier américain chute de -1,5Pt à 48,6 au mois de novembre.
C'est le pire ISM publié aux Etats Unis depuis celui de juillet 2009... mais cela ne devrait suffire à dissuader la FED de relever son taux directeur d'ici 15 jours car elle doit s'en tenir à la ligne qu'elle a défini -après de multiples temporisations- il y a 1 mois.
Mais Charles Evans, le président de la FED de Chicago saisit déjà la balle au bond et fait entendre sa différence: il a déclaré ce mardi 'qu'il penche pour un vote contre la hausse de taux lors de la prochaine réunion'.
D'autres basculeront-ils dans son camp si les chiffres de l'emploi déçoivent ce vendredi ?
Autrement dit, les mauvaises nouvelles pourraient-elles devenir de bonnes nouvelles pour les entreprises exportatrices, victimes d'un Dollar trop vigoureux et qui teste le zénith annuel des 1,05/E.
Si l'on considère que la seule chose qui compte c'est la parité Euro/Dollar, la rechute du billet vert a donc fait beaucoup de bien à Wall Street ce soir (-0,6% à 1,0635/E).
La hausse des indices US, comme la baisse des actions en Europe, c'est donc purement mécanique, cela n'a pas grand chose à voir avec de 'bons fondamentaux'.
Parmi les leaders du 'S&P', on retrouvait les géants du secteur de la pharmacie (avec +5,5% sur Elli & Lilly, +3,5% sur Mylan (O:MYL), +3,2% sur United Health, +2,9% sur Merck (N:MRK), +2,5% sur Pfizer, quelques parapétrolières comme Consol +9,8%, Chesapeake +4,6%, Cymarex +2,8%, puis des poids lourds comme Facebook (O:FB) +2,9%, Tesla +3%, Alphabet (ex-Google) qui prend +3,3%, Micron +3,9%.
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