Investing.com – Le pétrole redescend ce mardi, après avoir quitté sont plus bas de sept ans hier. Les craintes que l'excédent d'offre à l'échelle mondiale se poursuivre plus longtemps que prévu pèsent toujours.
Les futures sur le pétrole ont perdu près de 15 % depuis le 4 décembre, lorsque l'OPEP a fait le choix de ne pas réduire sa production de pétrole.
La production mondiales de brut dépasse la demande depuis le pic de production d'huile de schiste aux Etats-Unis et après que l'OPEP a décidé l'an passé de maintenir se production.
A Londres, le Brent pour livraison en février a reculé de 14 cents, ou 0.38%, à $37.86 le baril en début de séance en Europe.
Lundi, le Brent échangé à Londres était tombé à $36.75, son plus bas depuis 2008 lors de la crise financière. Il a fini en baisse de 16 cents, ou 0.42%, à $38.16.
Le Brent devrait affiché une déclin de 34% en 2015, ce qui a nourri les inquiétudes sur les marchés tout au long de l'année.
Le brut pour livraison en janvier sur le Nymex a décliné de 26 cents, ou 0.7%, à $36.05 le baril. Hier, les futures sur le Nymex sont tombés à $34.53, leur plus bas depuis février 2009, avant de remonter à $36.31, en hausse de 69 cents, ou 1.94%.
Les futures sur le pétrole américain ont chuté de 32 % cette années. Les investisseurs attendent les nouveaux chiffres américains sur les réserves de brut et de produits raffinés afin d'estimer la demande aux Etas-Unis.
American Petroleum Institute publiera son rapport sur les stocks dans la journée. Ce sera au tour du gouvernement mercredi, dont le rapport pourrait indiquer une baisse des réserves de brut de 2 millions de barils dans la semaine se terminant le 11 décembre.
L'écart entre les futures sur le Brent et ceux sur le brut WTI est de $1.81 a barrel, comparé à $1.85 à la clôture lundi.
Tous les regards sont tournés vers la Fed pour connaître sa décision de politique monétaire, rendue mercredi. Beaucoup pensent que la banque relèvera ses taux d'intérêt, et ce pour la première fois depuis juin 2006.