MILAN (Reuters) - Une partie des salariés de la banque italienne BNL, filiale du groupe français BNP Paribas (PA:BNPP), ont cessé le travail lundi pour la première fois depuis les années 1990 pour protester contre les réductions d'effectifs prévues dans plusieurs services de l'entreprise.
Les syndicats du secteur ont salué dans un communiqué commun le "grand succès" de ce mouvement de grève en assurant que la participation des salariés avait été élevée mais aucun chiffre fiable n'était disponible dans l'immédiat. Un représentant de BNL s'est refusé à tout commentaire.
"Les services internes de la banque étaient complètement déserts et sont restés fermés, comme la majorité des agences", ont précisé les syndicats Fabi, First-Cisl, Fisac-Cgil, Uilca et Unisin.
L'appel à la grève visait à protester contre la décision de BNL de recourir à des sous-traitants extérieurs dans les services informatiques et le "back-office", une réorganisation qui concerne, selon les syndicats, 900 salariés sur un total de 11.500 en Italie.
Les syndicats dénoncent aussi la vente à Worldline d'une participation de 80% dans la filiale italienne d'Axepta, spécialisée dans le traitement des paiements par carte.
(Reportage Valentina Za, version française Marc Angrand)