Début d'été difficile pour l'action Publicis (PA:PUBP), qui avait débuté la belle saison aux environs de 68 euros. De nouveau en baisse ce matin vers 62,5 euros, le titre a perdu environ 8% depuis lors, quand l'indice CAC 40 ne rétrocédait que 2,6%. Ce qui vaut aussi à Londres pour le titre du groupe britannique WPP (- 6,6%, quand le FTSE 100 restait pratiquement stable). Le profit warning lancé par Dentsu (T:4324) contribue vraisemblablement à peser un peu plus sur le secteur publicitaire.
Ce matin, le géant japonais de la communication et de la publicité Dentsu a révisé en baisse ses prévisions à l'occasion de la publication de comptes semestriels en berne. La 'guidance' de CA 2017 (en données GAAP) a été réduite de 1,5% et celle de bénéfice net courant de 3,5%. La direction de Dentsu évoque l'impact persistant, hors du Japon, de l'ajustement de budgets publicitaires de certains clients, notamment dans le secteur des produits de grande consommation (PGC).
Chez Liberum cependant, les analystes se veulent rassurants : 'nous pensons que la faiblesse des dépenses dans les PGC est de nature cyclique', indiquent les spécialistes. Et Liberum d'insister sur les déclarations de grands groupes de PGC 'suggérant que les dépenses marketing allaient repartir de l'avant au second semestre'.
Au Royaume-Uni par exemple, si les dépenses des groupes de PGC en publicité télévisée devraient reculer de 20% sur l'ensemble de 2017, la tendance pourrait se retourner : certaines sociétés comme Unilever (LON:ULVR) ont évoqué une hausse durant la seconde moitié de l'année.
Liberum conseille toujours d'acheter le titre WPP en visant 2.000 pence, et de conserver Publicis avec une cible à 68 euros.
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Ce matin, le géant japonais de la communication et de la publicité Dentsu a révisé en baisse ses prévisions à l'occasion de la publication de comptes semestriels en berne. La 'guidance' de CA 2017 (en données GAAP) a été réduite de 1,5% et celle de bénéfice net courant de 3,5%. La direction de Dentsu évoque l'impact persistant, hors du Japon, de l'ajustement de budgets publicitaires de certains clients, notamment dans le secteur des produits de grande consommation (PGC).
Chez Liberum cependant, les analystes se veulent rassurants : 'nous pensons que la faiblesse des dépenses dans les PGC est de nature cyclique', indiquent les spécialistes. Et Liberum d'insister sur les déclarations de grands groupes de PGC 'suggérant que les dépenses marketing allaient repartir de l'avant au second semestre'.
Au Royaume-Uni par exemple, si les dépenses des groupes de PGC en publicité télévisée devraient reculer de 20% sur l'ensemble de 2017, la tendance pourrait se retourner : certaines sociétés comme Unilever (LON:ULVR) ont évoqué une hausse durant la seconde moitié de l'année.
Liberum conseille toujours d'acheter le titre WPP en visant 2.000 pence, et de conserver Publicis avec une cible à 68 euros.
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