PARIS (Reuters) - Deux personnes ont été placées en garde à vue lundi à Toulouse dans l'enquête sur d'éventuelles complicités de Mohamed Merah dans les tueries de Toulouse et de Montauban en mars 2012, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Parmi elles figure Olivier Corel, un Français d'origine syrienne surnommé "l'émir blanc d'Artigat" (Ariège), un temps soupçonné d'être impliqué dans une filière acheminant des djihadistes vers l'Irak, a-t-on précisé, confirmant une information de La Dépêche du Midi.
La deuxième personne placée en garde à vue est un homme de l'entourage de Mohamed Merah, a indiqué la source judiciaire, appelant à la prudence quant à l'éventuel résultat de ces gardes à vue.
Mohamed Merah a assassiné en mars 2012 trois militaires ainsi que trois enfants et un enseignant d'une école juive de Toulouse avant d'être abattu par les forces de l'ordre lors de l'assaut de son logement, à Toulouse.
Les enquêteurs recherchent depuis le début de l'affaire d'éventuelles complicités.
Trois personnes, dont l'un des frères de Mohamed Merah, Abdelkader Merah, ont été mises en examen.
En janvier 2012, Olivier Corel avait reçu la visite d'Abdelkader Merah, selon plusieurs médias.
Interrogé sur Europe 1 après les tueries de Toulouse et de Montauban, "l'émir blanc d'Artigat" s'était dit "bouleversé" par les actes de Mohamed Merah. "Pour le djihad, on ne tue pas un enfant", avait-il dit.
(Chine Labbé, édité par Yves Clarisse)