Le conglomérat automobile Stellantis, société mère de Chrysler, a engagé des poursuites judiciaires contre le syndicat United Auto Workers (UAW) en déposant huit plaintes supplémentaires. L'entreprise allègue que le syndicat a violé ses obligations contractuelles en menaçant de déclencher des grèves en raison des retards de Stellantis dans l'exécution des investissements prévus.
Précédemment, jeudi, Stellantis avait déjà entamé une procédure judiciaire contre l'UAW et sa section locale 230 à Los Angeles. L'action de l'entreprise faisait suite à la décision du syndicat d'organiser un vote d'autorisation de grève, ce que Stellantis considère comme une violation des termes convenus dans leur contrat l'automne dernier.
La confrontation juridique a conduit à une réunion samedi entre Stellantis et l'UAW, au cours de laquelle le syndicat a proposé de réintroduire le concept de "Jobs Bank". Ce programme, que Stellantis a cité comme un facteur contribuant à sa faillite en 2009, est conçu pour fournir un salaire et des avantages sociaux aux travailleurs même lorsqu'ils ne travaillent pas en raison d'une réduction des besoins de production. Stellantis a rejeté cette proposition, affirmant qu'elle pourrait mettre en péril l'avenir de l'entreprise.
Les différends actuels entre Stellantis et l'UAW se sont intensifiés alors que le constructeur automobile maintient fermement sa position face aux exigences et aux actions du syndicat. En déposant ces plaintes, Stellantis cherche à faire respecter les termes du contrat et à empêcher le syndicat de procéder à des actions de grève qui pourraient affecter ses opérations et sa stabilité financière.
Reuters a contribué à cet article.
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