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STMicroelectronics regagne le CAC 40, au détriment de Nokia

Publié le 08/09/2017 07:55
Mis à jour le 08/09/2017 09:15
Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs prendra la place de Nokia le 18 septembre au sein du CAC 40 qu'il avait dû quitter en 2013 (Photo THOMAS COEX. AFP)
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Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs prendra la place de Nokia le 18 septembre au sein du CAC 40 qu'il avait dû quitter en 2013 (Photo THOMAS COEX. AFP)

Quatre ans après avoir été évincé de l'indice phare de la place boursière de Paris, auquel on lui avait alors préféré Alcatel-Lucent (PA:ALUA), STMicroelectronics (PA:STM) signe son retour au sein du CAC 40, en y confortant la progressive ascension des valeurs technologiques.

Le fabricant franco-italien de semi-conducteurs (puces électroniques), qui prendra la place de Nokia (HE:NOKIA) le 18 septembre, peut savourer sa revanche alors qu'il avait dû quitter le saint des saints boursiers fin décembre 2013 pour faire place à Alcatel-Lucent, entretemps racheté par le finlandais Nokia.

STMicroelectronics, repassé dans le vert au premier semestre 2017 après avoir enregistré une perte nette un an plus tôt, peut se targuer d'une belle performance sur les six premiers mois de l'année, d'ailleurs largement saluée par les investisseurs.

Né du rapprochement de l'italien SGS et du français Thomson Semiconducteurs, le groupe, qui fête ses trente ans cette année, a récolté les fruits de son redressement, voyant son titre bondir de 43,57% depuis le début de l'année.

Longtemps plombé par ses décodeurs numériques, qui lui ont fait perdre beaucoup d'argent alors qu'ils ne représentaient plus qu'une faible part des ventes, STMicroelectronics - dont les Etats français et italien détiennent chacun 13,75% du capital - a opéré une réorientation stratégique majeure en se recentrant vers des secteurs jugés d'avenir (automobile, industrie, internet des objets).

Une restructuration qui s'est traduite par la suppression de 1.400 emplois, dont 430 en France, et par le redéploiement de 600 postes.

A l'inverse, le géant des équipements télécoms Nokia, qui avait remplacé Alcatel-Lucent dans l'indice phare en janvier 2016 après avoir absorbé son rival franco-américain, n'a pas connu le même destin.

Également coté à Helsinki, Nokia a aussi été touché par la contraction du marché mondial des équipements de réseaux téléphoniques et données mobiles, enregistrant une perte de 766 millions d'euros en 2016, creusée par le coût de l'acquisition d'Alcatel-Lucent, même si une amélioration de ses résultats au deuxième trimestre a permis à son titre de s'apprécier de 13,27% depuis le 1er janvier 2017.

Il vient d'ailleurs d'annoncer la suppression de 597 emplois supplémentaires en France d'ici 2019, après avoir déjà supprimé quelque 400 postes dans l'Hexagone à la suite de son rachat d' Alcatel .

- Le CAC 40, futur Nasdaq ? -

L'entrée de STMicroelectronics dans le CAC 40, après celle d'Atos (PA:ATOS) en mars, confirme que les fleurons technologiques européens gagnent peu à peu du terrain au sein d'un indice à dominante financière et industrielle auquel on reproche souvent sa composition vieillissante.

Soucieux de répondre à ces critiques et de renforcer le rayonnement international de son indice emblématique, Euronext a mis sur place en mai 2016 un comité consultatif afin de réfléchir aux évolutions de ses principaux indices, dont le CAC 40.

L'opérateur, qui chapeaute les Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne a annoncé début septembre l'ouverture de nouveaux bureaux en Europe afin d'assister les sociétés technologiques ayant décidé de se développer à une plus grande échelle sur les marchés de capitaux.

Ce n'est toutefois pas le groupe boursier qui décide des entrées et sorties de valeurs au sein du CAC 40. Ces derniers sont entre les mains du Conseil scientifique des indices d'Euronext, qui se réunit tous les trimestres.

Il prend en compte deux critères majeurs, la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres.

Le Conseil a aussi décidé de sortir Nokia de l'indice SBF 120, tout comme le groupe d'études et de sondages Ipsos (PA:ISOS), et d'y ajouter le groupe Fnac Darty, le distributeur de meubles et de décoration Maisons du Monde (PA:MDM) ainsi que la société ALD, filiale de location de véhicules longue durée de Société Générale (PA:SOGN).

Le prochain Conseil scientifique des indices d'Euronext est prévu le 7 décembre.

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