NEW YORK (Reuters) - T-Mobile US (NASDAQ:TMUS) et Sprint forment des comités au sein de leur conseil d'administration pour se prononcer sur le projet de fusion entre les troisième et quatrième opérateurs mobiles américains, selon des sources proches du dossier.
Ces comités sont importants pour l'opération parce que T-Mobile et Sprint sont contrôlés par l'allemand Deutsche Tekelom pour le premier et par le japonais SoftBank pour le second, et qu'ils pourraient faire l'objet d'éventuelles poursuites de la part de leurs actionnaires minoritaires si des mécanismes indépendants adéquats n'étaient pas mis en place.
T-Mobile et Sprint ont tous les deux formé des comités intégrant des administrateurs indépendants pour décider de la suite à donner à la procédure de fusion une fois que l'accord aura été finalisé, ce qui est actuellement prévu dans les trois semaines à venir, ont indiqué les sources.
Ces comités spéciaux ont également engagé des conseillers financiers pour les y aider, ont-elles ajouté, observant en outre que T-Mobile et Sprint ont décidé de ne pas solliciter le vote de leurs actionnaires minoritaires sur cette fusion.
Certans actionnaires minoritaires de T-Mobile estiment que ceux de Sprint ne devraient bénéficier d'aucune prime dans cette fusion, ont ajouté les sources.
Mais T-Mobile et Sprint ont conclu un accord provisoire au terme duquel les actionnaires de Sprint auront droit à une prime modeste, ce qui veut dire que Softbank (T:9984) et d'autres actionnaires de Sprint auront autour de 40% de la nouvelle structure.
Sprint et T-Mobile se sont refusés à commenter ces informations et personne chez Deutsche Telekom (DE:DTEGn) et Softbank n'était disponible dans l'immédiat pour répondre aux sollicitations de Reuters.
(Liana B. Baker; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)