PARIS (Reuters) - La prolongation d'une semaine des vacances d'hiver n'est pas à l'ordre du jour, a déclaré mardi le ministre de l'Education nationale qui n'a toutefois pas exclu que leurs dates soient modifiées en cas de dégradation des conditions sanitaires.
"Le mot 'sûr', dans la période actuelle, est à manier avec précaution. Les vacances dureront deux semaines et pas trois. Tous mes efforts sont tendus vers le respect du calendrier", a dit Jean-Michel Blanquer sur FranceInfo.
"Normalement, les vacances de février auront lieu aux dates prévues. Maintenant, on doit toujours introduire un élément d'incertitude en fonction de l'évolution de la crise", a-t-il ajouté.
Interrogé sur la question de la fermeture des écoles en cas de nette détérioration des conditions sanitaires, il a redit qu'il n'était "pas question à ce stade" d'en arriver là, tout en ajoutant que "tout reste possible".
"Comme l'a dit le Premier ministre, ce serait la dernière chose à fermer. C'est un avantage comparatif de la France que de maintenir ses écoles ouvertes quand d'autres ne le font pas."
(Nicolas Delame, édité par Jean-Michel Bélot)