NEW YORK (Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, poursuivant son rebond de la veille à la faveur des résultats solides des grandes banques américaines et d'autres poids lourds de la cote comme Intel (NASDAQ:INTC) et Delta Air Lines.
Dans les premiers échanges, l'indice Dow Jones gagne 101,16 points, soit 0,56%, à 18.137,86. Le Standard & Poor's 500, plus large, progresse de 0,51% à 2.106,56 et le Nasdaq Composite prend 0,36% à 4.995,22.
Pour l'instant, les résultats des grandes entreprises sont supérieurs aux estimations des analystes qui les avaient récemment revues en baisse en raison du dollar fort.
Après JPMorgan Chase & Co et Wells Fargo mardi, Bank of America a également publié mercredi un résultat net trimestriel bénéficiaire. Le titre de Bank of America recule cependant de 0,31% car le bénéfice net ajusté est légèrement inférieur aux prévisions.
Citigroup et Goldman Sachs, qui vont publier leurs comptes trimestriels jeudi, prennent environ 0,2% chacun.
Hors bancaires, Intel, s'adjuge 2,27% après avoir fait état mardi de prévisions de chiffre d'affaires globalement conformes aux attentes de Wall Street
Delta Air Lines de son côté s'envole de 4,3%. La compagnie aérienne a continué à tirer profit de la baisse du prix du kérosène pour afficher un bénéfice trimestriel supérieur aux prévisions des analystes.
Côté baisse, Google (NASDAQ:GOOGL) recule de 0,72%. L'Union européenne a formellement accusé le géant d'internet d'avoir nui à ses concurrents et a lancé une enquête antitrust sur Android, son système d'exploitation mobile
D'un point de vue sectoriel, l'énergie, plus forte hausse des principaux indices du S&P-500, poursuit son rebond avec un gain de 0,73%, soutenue par la remontée des cours du pétrole.
Le Brent prend 1,22% à 59,14 dollars le baril, tandis que le brut léger américain progresse de 1,33% à 54 dollars le baril, portés par des signes de baisse de la production aux Etats-Unis.
Sur le plan macroéconomique, L'indice dit "Empire State" de l'activité industrielle dans la région de New York s'est contre toute attente contracté en avril à -1,19, en raison du recul continu des nouvelles commandes.
Quant à la production industrielle, sa contraction en mars, de 0,6%, a été plus forte que prévue et la plus vive depuis plus de deux ans et demi.
(Claude Chendjou pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)