La Bourse de New York a ouvert en légère hausse mercredi, stimulée par quelques résultats d'entreprises bien accueillis et des opérations de fusion-acquisition et la première cotation de l'action Ferrari: le Dow Jones gagnait 0,32% et le Nasdaq 0,34%.
Vers 13H45 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average gagnait 54,92 points à 17.272,03 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 16,73 points à 4.897,71 points.
L'indice élargi S&P 500, particulièrement surveillé par les investisseurs, gagnait 0,25%, soit 5,08 points, à 2.035,85 points.
La Bourse de New York avait terminé en léger recul mardi, semblant se heurter à des résistances pour continuer à progresser après trois semaines de hausse alors que l'actualité économique reste mitigée: l'indice vedette Dow Jones Indutrial Average avait reculé de 0,08% à 17.217,11 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 0,50% à 4.880,97 points.
La cloche d'ouverture de la séance du New York Stock Exchange a été sonnée par le président de Ferrari (N:RACE) Sergio Marchionne, tout sourire, avant que débutent les échanges sur les actions Ferrari qui ont gagné plus de 15% dès le début de leur cotation.
L'action s'échangeait à 60 dollars pour un prix d'introduction de 52 dollars représentant une valorisation de près de 10 milliards de dollars. Cet engouement témoigne de l'appétit des investisseurs pour la marque prestigieuse au cheval cabré.
Pour l'occasion le parquet de la place de Wall Street s'est paré de rouge, couleur fétiche de la marque qui a exposé huit modèles de voiture derrière la façade, dont une Formule 1 et un modèle de 1957.
Selon Patrick O'Hare, chez Briefing, le marché est tenté de revenir aux 2.050 points pour le S&P, soit un niveau que l'on n'avait plus vu depuis la correction de la fin août, et "cela garde des acheteurs très intéressés à ce stade".
En l'absence de statistique économique majeure aux Etats-Unis, les investisseurs s'intéressaient aussi au comportement des autres Bourses dans le monde, selon lui.
La Bourse de Tokyo a fini en hausse de 1,91%, les investisseurs estimant que l'annonce d'un nouveau déficit commercial en septembre pourrait inciter la banque centrale à donner un nouveau coup de pouce à l'économie lors de sa réunion du 30 octobre.
En Europe les Bourses hésitaient un peu à la veille d'une réunion de la Banque centrale européenne, beaucoup d'investisseurs tablant sur un discours très accommodant compte tenu de la fragilité de l'économie en zone euro et de la faiblesse de l'inflation.
Le marché obligataire était en légère hausse. Le rendement des bons du Trésor à dix ans refluait à 2,045%, contre 2,072% mardi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,889% contre 2,917% auparavant.