PARIS (Reuters) - Les immatriculations de voitures neuves en France ont subi un coup d'arrêt au début de l'été sur fond d'incertitudes sur la conjoncture économique, enregistrant une baisse de 4,3% en juillet, a annoncé vendredi le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA).
En juin, elles avaient accéléré à +3,2% par rapport au mois identique de 2013, après +0,1% seulement en mai.
Au total, il s'est immatriculé le mois dernier 143.777 voitures neuves, à comparer à 150.218 en juillet l'année précédente.
"Nous avons toujours dit qu'il fallait être très prudent sur le marché. Les commandes de juin n'étaient pas bonnes", a souligné François Roudier, porte-parole du CCFA.
"Il y a pas mal de soucis chez les particuliers et dans les entreprises qui ne favorisent pas l'achat de voitures neuves", a-t-il ajouté, en précisant toutefois que le CCFA continuait d'anticiper une progression de 2% à 3% des ventes pour l'année.
Sur les sept premiers mois de l'année, les immatriculations ressortent en hausse de 1,9%, confirmant ainsi que 2014 pourrait marquer un léger rebond après plusieurs années consécutives de baisse.
Les immatriculations de PSA Peugeot Citroën ont diminué de 3,1% en juillet tandis que celles du groupe Renault ont reculé de 6,3%.
Sur la même période, les immatriculations de voitures fabriquées par des constructeurs étrangers ont enregistré un repli d'ampleur similaire à celle de l'ensemble du marché français, avec des performances contrastées selon les groupes.
Le constructeur allemand Volkswagen a ainsi vu ses ventes progresser de 1,6% tandis que celles de Toyota ont diminué de 18,3%.
(Gilles Guillaume et Gwénaëlle Barzic, avec Laurence Frost, édité par Dominique Rodriguez)