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Ciotti dénonce un "acharnement" contre Fillon

Publié le 29/01/2017 11:46
© Reuters. CIOTTI DÉNONCE UN "ACHARNEMENT" CONTRE FILLON
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PARIS (Reuters) - Le député Les Républicains (LR) Eric Ciotti a dénoncé dimanche un "acharnement" médiatique contre François Fillon après la publication de nouvelles informations selon lesquelles le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle aurait bénéficié de fonds publics détournés au Sénat au profit de sénateurs de l'ex-UMP.

Selon le Journal du Dimanche, l'ancien Premier ministre, déjà éclaboussé cette semaine par une affaire d'emplois présumés fictifs de son épouse, aurait perçu sept chèques pour un montant de 21.000 euros, lorsqu'il était sénateur UMP de la Sarthe, entre 2005 et 2007.

Mediapart évoque de son côté des "sommes siphonées" par François Fillon via un système de commissions occultes pour un montant qui ne dépasserait "sans doute pas les 25.000 euros".

Au total, cinq personnes ont été jusqu'à présent mises en examen pour détournements de fonds publics et recel dans ce dossier ouvert en 2012 à la suite d'un signalement de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.

"Ce dossier relève d'une information judiciaire, ancienne au demeurant", a souligné Eric Ciotti sur France Info. "Une instruction est en cours mais (...) ça ne concerne pas directement François Fillon (...) Ça concerne tous les sénateurs qui étaient en fonction à l'époque".

François Fillon, qui avait fait de la probité un axe de sa campagne face à Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite et du centre à l'automne, est confronté depuis plusieurs jours à des accusations d'emplois fictifs de son épouse.

Selon le Canard Enchaîné, Penelope Fillon a été rémunérée au total 500.000 euros bruts pendant plusieurs années pour un travail d'attachée parlementaire auprès de son mari puis de son suppléant à l'Assemblée nationale.

Toujours selon le journal satirique, qui dit ne pas avoir trouvé trace de ces activités, la femme de l'ex-Premier ministre a également perçu un total de 100.000 euros bruts pendant 20 mois pour une collaboration à la "Revue des deux mondes".

Dans les colonnes du Journal du Dimanche, François Fillon s'en prend aux "forces qui sont à l'oeuvre pour (le) faire taire et tenter d'affaiblir (sa) candidature" et assure qu'il ne se laissera pas "abattre".

"CHOQUANTE"

"Cette pression est extrêmement choquante", a estimé Eric Ciotti. "On voit bien que François Fillon est désormais pris pour cible. Auparavant la cible c'était Nicolas Sarkozy. Désormais, la cible de ce tribunal politico-médiatique c'est François Fillon, sans doute parce qu'il est présenté comme le favori de l'élection présidentielle".

"On assiste à une forme d'acharnement sur François Fillon sur des éléments qui restent aujourd'hui à démontrer, qu'on annonce par avance, par des médias", a-t-il ajouté. "Ces médias, et notamment Mediapart (...), sont animés par une intention très claire de détruire et d'éviter l'alternance".

A la question de savoir si François Fillon irait jusqu'au bout, il a répondu : "C'est une épreuve, bien entendu (...), mais je connais François Fillon (...) Il est très combatif, il fera triompher la vérité, je n'en doute pas et nous sommes derrière lui", a souligné Eric Ciotti, à quelques heures du meeting de lancement de la campagne de François Fillon à Paris.

A moins de trois mois de l'élection présidentielle, deux autres candidats font également l'objet de soupçons de détournements de fonds ou d'emplois fictifs.

La présidente du Front national Marine Le Pen est notamment visée par une enquête sur l'emploi présumé abusif de deux assistants au Parlement européen, alors qu'ils auraient essentiellement travaillé comme permanents pour le FN.

L'eurodéputée a une nouvelle fois "contesté formellement" samedi sur TF1 (PA:TFFP) cette procédure menée "par des adversaires politiques".

© Reuters. CIOTTI DÉNONCE UN "ACHARNEMENT" CONTRE FILLON

L'ex-ministre de l'Economie et fondateur du mouvement En Marche!, Emmanuel Macron, est quant à lui soupçonné par des députés de droite et du centre d'avoir utilisé les fonds de Bercy pour servir ses ambitions présidentielles. Son mouvement a réfuté jeudi ces allégations.

(Marine Pennetier, édité par Jean-Philippe Lefief)

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