PARIS (Reuters) - François Fillon estime que l'Etat ne doit détenir de participation qu'au capital des entreprises stratégiques, dans un entretien publié vendredi, mais refuse de nommer les groupes concernés.
Le candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle précise dans l'hebdomadaire Capital que les cessions qu'il envisage pourraient financer l'accélération de l'installation de réseaux à très haut débit dans le pays.
Interrogé sur ces privatisations, il évoque "une logique simple : l'Etat ne doit être actionnaire que des entreprises stratégiques", en précisant que "le moment n'est pas venu d'indiquer quelles entreprises pourraient être concernées".
Concernant la direction des grandes entreprises, il juge que "nos grands groupes ont trop souffert d'être dirigés par des patrons issus du secteur public. Ils sont souvent brillants, honnêtes, mais n'ont pas assez la culture du produit."
(Jean-Baptiste Vey, édité par Sophie Louet)