PARIS (Reuters) - L'ex-députée du Front national Marion Maréchal a déclaré mardi ne pas vouloir être candidate à la présidentielle de 2022, une "clarification" censée tordre le cou aux spéculations suscitées par sa médiatique "convention de la droite".
"Une clarification : je me suis associée à une démarche qui me paraît nécessaire: réfléchir, dialoguer, casser les digues partisanes", a écrit sur Twitter (NYSE:TWTR) la nièce de Marine Le Pen, qui a réuni samedi dernier, à Paris, une vingtaine de personnalités politiques et de polémistes conservateurs.
"Pour autant, je n'ai pas l'intention d'être candidate à la présidentielle de 2022", a-t-elle ajouté.
Toujours populaire auprès des militants du Rassemblement national (ex-FN), Marion Maréchal s'est retirée de la vie politique active en 2017, au terme de son mandat de députée du Vaucluse, mais elle n'a pas déserté la scène médiatique.
L'ex-benjamine de l'Assemblée plaide de longue date pour l'"union des droites", consistant à abattre les murs entre la droite classique et l'extrême droite, une stratégie allant à rebours de celle prônée par sa tante, qui se propose pour sa part de rassembler les "patriotes" de tous bords.
(Simon Carraud, édité par Sophie Louet)