PARIS (Reuters) - Hormis la place de Paris, les principales Bourses européennes ont ouvert en légère hausse mercredi, dans la foulée des nouveaux records de clôture inscrits par le Dow Jones et le S&P 500 à Wall Street et le pic de trois ans atteint par les Bourses asiatiques.
À Paris, le CAC 40 est plombé par le secteur des télécoms après l'annonce par Orange qu'il renonçait à prendre part à une opération de consolidation en France.
Le CAC cède 0,24% (-10,75 points) à 4.450,37 points vers 07h45 GMT. À Francfort, le Dax gagne 0,11% et à Londres, le FTSE avance de 0,17%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro abandonne 0,14% mais le FTSEurofirst 300 progresse de 0,1%.
Orange (-3,05%), Bouygues (-3,41%) et Iliad (-5,06%), les principaux concernés par l'annonce du premier, figurent parmi les plus fortes baisses de l'indice Stoxx 600.
L'indice regroupant les valeurs télécoms (-0,85%) est l'un des rares indices sectoriels à être dans le rouge en début de séance.
La plus forte hausse sectorielle est à mettre à l'actif du compartiment automobile (+0,82%), qui profite notamment de la bonne tenue du marché aux Etats-Unis en juin.
Alcatel-Lucent (+4,13%) signe la plus forte progression individuelle du Stoxx 600 après que JP Morgan a relevé de "neutre" à "surpondérer" sa recommandation sur la valeur.
Sur le marché des changes, la livre reste à son pic de six ans atteint la veille face au dollar à la suite de données confirmant la bonne santé de l'économie britannique.
L'euro, qui évolue souvent de pair avec les Bourses européennes, cède un peu de terrain face au billet vert, la monnaie unique n'étant plus portée par le mouvement d'achat de fin de trimestre des exportateurs de la zone euro.
Les cours du brut évoluent en très légère hausse, coincés entre la menace d'une aggravation brutale de la situation en Irak et la décision des rebelles libyens de rouvrir deux terminaux pétroliers.
Comme c'est généralement le cas lorsque les places boursières progressent, les Bunds allemands, délaissés pour des actifs plus risqués, subissent un léger repli.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)