Les détenteurs de l’obligation remboursable en 2036 par Western Union, le leader mondial des transferts d'argent, doivent avoir le cœur bien accroché, le titre ayant chuté dernièrement de 120 à 87% du nominal, avant de se ressaisir aux alentours du pair.
Assortie d’un coupon de 6,20% payable en rythme semestriel par le spécialiste du change, cette obligation est libellée par coupures de 1.000 dollars et peut compter sur un rating de qualité investment grade chez Standard & Poor’s : BBB.
Sur base d’un cours indicatif de 100,70% du nominal, elle se traite donc toujours loin de ses plus hauts annuels remontant à début mars, soit juste avant que la progression de la pandémie du covid-19 n’engendre la fermeture de nombreuses agences de transfert d’argent.
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Leader mondial dans le domaine des transferts monétaires et des paiements multidevises transfrontaliers, Western Union compte plus d’un demi-million d’agences répertoriées dans 200 pays et territoires.
Grâce à cette présence mondiale, Western Union permet de transférer des fonds pour assurer un meilleur rapprochement entre les familles, amis et les entreprises, contribuant ainsi à l’inclusion financière tout en soutenant la croissance économique.
Le groupe propose des transactions de change dans 130 devises, et indique générer pour plus de 300 milliards de dollars de transactions chaque année.
Cotée à New York, où sa valorisation boursière dépasse les huit milliards de dollars, la société a bouclé son dernier exercice annuel sur un bénéfice net d’un milliard de dollars (+17%). Le dernier rapport annuel de la société est disponible sur la page investisseur de Western Union.
On notera que la fermeture jusqu’à nouvel ordre de ses agences physiques pousse Western Union à accélérer sa stratégie digitale et à étendre ses transferts d'argent numérique, un pan de son activité qui connaissait déjà la croissance la plus rapide et qui est désormais disponible dans 75 pays.