Offre du Cyber Monday : Jusqu'à 60% de réduction sur InvestingPro.PROFITER DES SOLDES

Les esclaves modernes ne sont pas enchaînés, ils sont endettés

Publié le 12/06/2018 09:39
Mis à jour le 09/07/2023 12:32

Cet article a d'abord été publié sur CryptoJournal.fr

En France, avec une inflation de 8.5 % par an en moyenne depuis 1900, les prix immobiliers sont devenus délirants. Il faut s’endetter à vie pour un toit et quatre murs…

L’avantage de la dette est qu’elle déplace le futur dans le présent en permettant d’investir dans des choses pour lesquelles vous ne pourriez pas payer le prix maintenant. Le fait que cette décision soit une bonne décision dépend de ce que vous achetez. S’endetter pour investir dans son éducation et espérer obtenir un travail mieux rémunéré, où dans de la machinerie pour augmenter sa production, peut être positif. De la dette pour acheter un tank, des missiles ou des vacances, probablement que non.

Si l’on prend les USA par exemple, la dette publique représente environ 105 % du PIB. Soit 21 000 milliards de Dollars. Mais si l’on ajoute les dépenses pour les retraites qui ne sont PAS provisionnées, c’est en réalité une dette de 200 000 milliards qui plane au-dessus des USA.

Cela fait maintenant 8 ans que l’on a passé le Rubicon. C’est à dire que depuis 2010, le montant versé au titre des retraites dépasse le montant collecté en impôts auprès des actifs. En 2017, l’écart s’est établi à 59 milliards de Dollars. + 11 % par rapport à 2016.

La Dette US était de 1000 milliards de Dollars en 1981. Il a fallu presque 200 ans pour atteindre ce chiffre navrant. Nous sommes désormais à 21 000 milliards 37 ans plus tard. Il aura fallu seulement 214 jours pour ajouter le dernier millier de milliards…

Est-ce que vous comprenez la folle fuite en avant que nous sommes entrain de vivre ? 200 ans pour les premiers 1000 milliards de dette. 200 jours pour le dernier millier de milliards.

Le gouvernement US a déjà calculé qu’il va devoir emprunter 1000 milliards par an au cours des trois prochaines années. Et devinez de combien est le budget annuel US pour son armée ? 700 milliards par an.

Ça c’est de l’investissement productif… Enfin, soit dit en passant, dans le cas des États-Unis, probablement vu que c’est grâce à leur machine de guerre qu’ils imposent au reste du monde de commercer en Dollar et aucune autre monnaie afin d’en tirer un privilège exorbitant.

Tout le monde est dans le même sac

On parle des États-Unis mais toutes les nations doivent faire désormais faire face à ces dettes gigantesques. Récemment c’est l’Italie qui était sous le feu des projecteurs en raison de la volonté du peuple Italien de quitter la Zone Euro et de tirer cette dette au clair.

L’Italie aujourd’hui, le Japon demain ? A vrai dire, il y a tellement de dettes partout dans le monde que la fissure pourrait se manifester n’importe où (des prêts étudiants américains par exemple?..). Dans le cas de Rome, le spectre de nouvelles élections a peut être été écarté à court terme mais la dette est toujours là, comme un éléphant au milieu d’un magasin de porcelaines..

Les banquiers feront tout pour que tels des esclaves de l’impôt, nous continuons à rembourser ces dettes illégitimes. Illégitimes car elle sont issues, pour les États, principalement des intérêts qui se sont accumulés avec le temps. La MAJEURE partie de la dette a été générée à cause des taux d’intérêt. C’est toute la beauté du capitalisme financier dans lequel les banquiers nous ont lentement, patiemment fait glisser depuis un demi siècle avec la complicité de nos politiques.

En effet, les États n’avaient pas à payer d’intérêts avant les années 1970 puisqu’ils s’endettaient à taux 0 % auprès de la banque centrale.

Malheureusement pour nous, les banques centrales sont aujourd’hui aussi « nationales » que je suis prêtre. La souveraineté monétaire n’existe plus. Les banquiers se sont arrogés le faux droit de battre monnaie alors qu’il devrait appartenir au peuple.

Et ces banksters comptent bien continuer à collecter ces intérêt pendant longtemps encore. Les États ne sont plus que des agences de recouvrement servant les intérêts des banques (c’est le cas de le dire).

La dette totale des pays avancées (dette publique et privée) représente désormais plus de 380 % du PIB… Ce sera plus l’année prochaine et encore plus l’année suivante…

Dette des pays développés et des pays émergents (GDP = PIB / T = mille milliards)

1

Cette dette est restée sous contrôle depuis la crise de 2008 grâce à la baisse généralisée des taux d’intérêt partout dans le monde et l’open bar au guichet de la BCE qui a joyeusement fait marcher la planche à billets (toutes les grandes banques centrales l’ont fait).

Historique de l’évolution du taux auquel la FED prête aux banques privées américaines sur le graphique ci-dessous. Plus la dette grossit et plus il est évidemment impossible de demander des taux d’intérêt trop élevés sous peine de déclencher une crise (Les rayures verticales représentent les entrées en récession des USA)

2

Mais les États-Unis viennent de siffler la fin de la récréation. La FED a commencé à relever le loyer de l’argent l’année dernière et la BCE va probablement s’aligner d’ici peu. En parlant de la BCE, notez que le président de la BCE tiendra sa conférence de presse mensuelle ce Jeudi. La BCE va-t-elle arrêter de faire marcher la planche à billets ? Vu l’agitation des taux d’emprunt Italiens, gageons que l’on va repartir pour un tour de planche à billets…

A chaque fois que les banques centrales commencent à relever les taux, une crise financière éclate quelques années plus tard. Cette fois-ci, la crise sera encore plus meurtrière puisque les dettes sont encore plus grandes.

Que se passera-t-il lors de la prochaine crise inéluctable ? La même chose que lors de la dernière, en pire. Hausse du chômage, hausses des d’impôt, inflation, baisse de notre pouvoir d’achat et même le vol pur et simple de notre épargne par des banques (c’est ce qu’il s’est passé à Chypre pour ceux qui ont oublié).

Ce jour là, chacun se rappellera soudainement des vertus du Bitoin, et notamment le fait qu’il n’y aura jamais plus de 21 000 000 d’unités ou encore qu’ils ne sont pas à la banque mais sur votre ledger.

Une révolution monétaire se déroule sous nos yeux. Nous avons aujourd’hui l’opportunité de dire merde au système. Allez-vous avoir ce grain de folie, de rebellion et troquer vos monnaies de singe pour des Bitcoins? Ils sont en solde ces temps-ci. Si tout le monde échangeait tout son argent pour des Bitcoins et que nous arrêtions d’utiliser les monnaies des banques, que pourraient-ils faire ? Rien. La révolution serait en marche.

Derniers commentaires

Chargement de l'article suivant...
Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés