Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
La séance est animée non seulement par la publication de très bons chiffres d’activité aux Etats Unis (forte hausse de l’ISM manufacturier de janvier), ce qui soutient le dollar (+0,4% à 1,1045/E) mais également par une escalade des tensions entre Boris Johnson et Michel Barnier, le négociateur en chef de l’Union européenne, ce qui plombe la livre sterling.
La devise britannique chute de -1,05% face à l’euro (sous 84,9) et même de -1,45% face au billet vert, à 1,3015$.
Le maintien un peu inattendu du taux d’intérêt directeur de la Banque d’Angleterre la semaine dernière a soutenu dans un 1er temps la devise britannique… mais les incertitudes sur les futures relations commerciales et douanières avec l’euro reviennent sur le devant des préoccupations : le ton s’est durci ce lundi entre le bouillonnant Premier ministre britannique et Michel Barnier.
Pour Boris Johnson, “Brexit means Brexit”
Le négociateur européen a indiqué vouloir proposer un accord commercial “très ambitieux” (sous-entendu aux conditions de l’UE) mais a également prévenu que l’UE n’accepterait pas de voir émerger à sa porte une économie dérégulée qui profiterait “d’avantages concurrentiels déloyaux”.
Boris Johnson a rétorqué qu’il n’était plus question d’accepter la prolongation à l’identique des règles fixées jusqu’à présent par l’UE : “Brexit means Brexit”.