Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Alors que nombre d’investisseurs s’extasient sur le retour du CAC40 au contact des 6 100 points, du nouveau zénith de l’Euro-Stoxx50 à 3 850 ou du 6ème record en 7 séances sur le Nasdaq au-delà des 9 700… un fait essentiel et qui en dit long sur le fonctionnement des marchés a été négligé.
En effet, le rendement du “10 ans” grec bascule ce 12 février sous le palier des 1% pour la 1ère fois de son histoire (c’était 45% en 2012, 20% en 2015, 10% en 2018) et inscrit un nouveau plancher à 0,965%, quasiment à parité avec le “10 ans” italien (0,94%), et 67 points de base en-deçà de la rémunération du T-Bond américain de référence “2030”.
Petit rappel: la dette grecque reste majoritairement classée “junk bond” alors que le pays, dont le système bancaire est en survie artificielle depuis 8 ans, affiche un ratio dette/PIB de 180%, le plus élevé d’Europe.
A quand des taux négatifs en Grèce ?