
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Le marché est en phase de digestion après une myriade de résultats d’entreprises qui ont parfois déçu. Hier, le CAC 40 a affiché une nouvelle séance dans le rouge (-0,14%). Les investisseurs n’ont guère prêté attention aux rumeurs divulguées par Reuters à propos d’un prolongement au-delà de mars 2017 du programme de rachats d’actifs de la BCE, tant ce scénario semble déjà acté et intégré dans les prix du marché. Les quelques bons indicateurs qui ont parsemé la séance, à l’instar de la hausse à un point haut de 11 mois du PMI Services américain, n’ont pas entraîné de remise en cause de la configuration du marché. Les vendeurs avaient la main et l’analyse technique, comme nous l’avions indiqué, avait un poids bien plus prépondérant dans l’évolution du CAC 40 que les statistiques. Le même schéma devrait continuer de s’appliquer aujourd’hui. Les commandes de biens durables outre-Atlantique pourraient susciter un certain intérêt des investisseurs mais il est probable que les autres données (comme les revendications chômage) passent inaperçues. Le problème fondamental de l’indice parisien tient au fait qu’il n’y a clairement pas aujourd’hui de catalyseur pour avoir un mouvement haussier durable en direction des 4600 points. Les investisseurs optent massivement pour la prudence, privilégiant de faibles gains sur le court terme qui entraînent des prises de bénéfice, et donc des mouvements de consolidation, fréquents. Etant donné que l’analyse technique restera le principal moteur du marché ce jeudi, il faudra faire attention à la borne des 4560 points qui, depuis plusieurs jours, empêche une impulsion haussière significative.
En Allemagne, la confiance des consommateurs est ressortie en novembre à 9,7 contre 10,0 selon le consensus.
Les taux longs américains, qui servent de proxy au marché, continuent leur appréciation entamée depuis le mois de juillet. Sur la période, le 10 ans américain a augmenté de 37 points de base, le 20 ans américain de 46 points de base et le 30 ans américain de 38 points de base. Cette hausse indique que les taux ont atteint un niveau plancher et qu’un processus de normalisation est désormais en cours. Celui-ci n’est en rien inquiétant pour le moment puisqu’en valeur réelle, les taux américains restent toujours à des niveaux très attractifs.
Au niveau du marché des actions, BMPS (MI:BMPS) a clôturé, sans surprise, dans le rouge (-5,76%). Ces derniers jours, un plan de restructuration a été présenté mais il ne semble pas convaincre le marché, en particulier au niveau du volet « recapitalisation ». Les conditions de marché sont très bonnes en théorie pour ce type d’opération mais le cas de la BMPS étant si spécifique, il est probable que la recapitalisation n’aboutisse pas, en tout cas pas dans les proportions souhaitées. Les investisseurs sont extrêmement sceptiques quant à la viabilité à long terme de la banque. Une scission des activités voire un rachat par une autre structure bancaire seraient préférables et probablement mieux accueillies. On peut aussi s’interroger sur le timing choisi pour la recapitalisation puisqu’elle devrait avoir lieu dans les 7 ou 8 premiers jours de décembre, au même moment que le référendum constitutionnel italien qui pourrait entraîner une forte hausse de l’aversion au risque en cas de désaveu du Premier ministre Renzi. Le cas BMPS est loin d’être résolu et va certainement rebondir, tout comme les inquiétudes à propos du secteur bancaire italien dans son ensemble bien qu’on ait constaté ces derniers mois une stabilisation salutaire du montant des créances douteuses.
Au Royaume-Uni, le PIB au T3 est attendu en évolution trimestrielle à 0,3% contre 0,7% précédemment, ce qui marquerait un reflux assez normal du fait des incertitudes concernant le processus politique du Brexit.
Par ailleurs, le focus cet après-midi concernera l’économie américaine avec la publication des revendications hebdomadaires au chômage (toujours prévues sous le seuil symbolique de 300k), l’indice Bloomberg de confiance des consommateurs et également les commandes de biens durables (hors défense et aéronautique, consensus à 0,3% sur un mois contre 0,9% précédemment).
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