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Bourses : déjà deux fois plus de gains qu’en 2018… en quatre fois moins de temps !

Publié le 19/03/2019 08:05
Mis à jour le 09/07/2023 12:32

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

La dernière fois que le « VIX » (l’indicateur de volatilité) s’est aventuré sous le palier des 13 (et même 12,5), c’était le 30 septembre dernier et le S&P500 culminait alors à 2 925 points.

Ce 15 mars, il a terminé à 2 822 points, à moins de 4% de ses sommets absolus.

Fin septembre 2018, ce même « S&P » venait d’engranger 6,5% en l’espace de 9 mois pleins (c’est-à-dire 40 semaines). En cette mi-mars, l’indice affiche une performance déjà deux fois supérieure en seulement onze semaines ! Mieux : cette hausse de 13% était déjà actée dès le 4 mars dernier, ce qui nous ramène à neuf semaines et demi.

Une fois n’est pas coutume, le CAC40 n’a pas à rougir de la comparaison avec 14,25%, n’étant devancé que par le Nasdaq avec une hausse de 15,1%, mais pouvait-on faire encore mieux avec d’autres actifs ayant également réalisé une entame d’année tonitruante ?

Car il ne vous a pas échappé que tout, absolument tout, monte depuis dix semaines ! Et le grand gagnant, c’est l’or noir avec une envolée de 24% du baril de Brent, quand dans le même temps l’or n’a grappillé que 2%. Une contre-performance quelque peu intrigante étant donné la détente des rendements observée sur les marchés obligataires, laquelle aurait dû être favorable au métal précieux.

Quant aux bons du Trésor, à défaut de gagner 15% depuis le début de l’année (sauf les BTP italiens), ils ne déméritent pas, progressant de concert avec les indices boursiers.Les marchés obligataires nous adressent néanmoins un autre message, notamment les T-Bonds américains, selon lequel les taux ne vont non seulement plus jamais monter dans un avenir prévisible, mais pourraient même repartir en arrière d’ici six à neuf mois aux Etats Unis. Sachant que la FED dispose d’une marge de manœuvre pour ce faire…

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Dans l’immédiat, le « 10 ans » américain a encore progressé vendredi, alors qu’il s’était déjà nettement détendu depuis deux semaines, pour finir au contact des 2,60%, soit un recul de trois points de base en données hebdomadaires.

L’immobilier donne des signes d’essoufflement
Il existe toutefois une classe d’actif à la peine, en l’occurrence l’immobilier, qui donne des signes de faiblesse aux Etats-Unis (les prix ont baissé sur douze mois), mais aussi au Canada – où les reventes de logements anciens ont plongé de 9,1% le mois dernier, alors que le consensus anticipait un repli de 4%.

Avec le retournement baissier des taux, les optimistes misent sur un coup de blues passager, alors que sur les actions, la prime de risque devrait aller en s’améliorant.

De leur côté, les banques centrales veillent à ce que les flux continuent d’irriguer ledit compartiment « actions », sachant que Donald Trump a fait de Wall Street le baromètre de son éligibilité en 2020.

Et comme si l’obligation d’opter systématiquement pour le risque ne suffisait pas aux investisseurs, les entreprises elles-mêmes ont soustrait au marché la moitié des titres en circulation depuis 15 ans, un phénomène de raréfaction sans précédent dans l’histoire et qui a connu une accélération spectaculaire depuis la fameuse « tax reform » du président américain.

Les « buybacks », c’est un peu l’éléphant dans le corridor et ils représentent désormais les deux tiers du rendement additionnel des actions, loin devant la hausse des bénéfices.

Plus troublant encore, avant même que l’hypothèse d’un ralentissement économique se soit transformée en perception, puis que la perception ait donné lieu à des révisions successives des objectifs de croissance par les banques centrales, le FMI ou encore l’OCDE, les multinationales ont géré leurs effectifs comme si la crise était déjà parvenue à un stade aigu (réductions des coûts, externalisation, gel des investissements, à l’exception de quelques-uns des fameux « FANGMAN »).

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Maintenant, prévoir que les actions vont avoir plus de rendements que les bons du Trésor, c’est reprendre le mantra des dix dernières années, car à part les T-Bonds américains, près de la moitié des « souverains » en zone euro offrent aujourd’hui une rémunération négative… et la plus basse en moyenne depuis 29 mois (novembre 2016).

C’était juste avant l’élection de Donald Trump et l’hypothèse d’une récession assombrissait déjà les marchés.

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