La planète finance est dans l'incertitude. Oui, en ce jour où le chef de l'Etat français est aux Etats-Unis, tel un célibataire pris la main dans le pot de confiture avec sa Julie, les investisseurs veulent savoir ! En effet, selon le Foxy Trading Club, désormais les carnets de trading crépitent selon les lignes des communiqués de cette information capable de faire vaciller... le couple présidentiel outre-Atlantique : alors, Obama batifole-t-il avec Beyoncé ?!! Attention, car si ce début d'Edito paraît léger, il n'en demeure pas moins que la rumeur envahit les journaux les plus sérieux. Nous évoquons tout de même la vie sentimentale de l'Homme le plus puissant au monde... D'ailleurs, compte tenu du manque d'actualités à même d'impacter la haute finance, il nous a paru amusant d'y mettre notre grain de sel... histoire d'épicer nos colonnes à quelques encablures de la Saint Valentin.
Outre les exploits présidentiels présumés, les salles de marché scruteront l'audition de Yellen aujourd'hui au Congrès. Pour sa première intervention en tant que taulière de la Fed, l'ancien bras droit de Bernanke sera sous les feux de la rampe face aux parlementaires de Washington pour édicter en quelque sorte sa feuille de route s'agissant de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine. Evidemment, le fameux Quantitative Easing devrait être le gros morceau de l'intervention. Ainsi, nous verrons si la "colombe" (Yellen a cette réputation qui la précède dans les travées de Wall Street) ajustera ses commentaires en tentant de lénifier les précédentes résolutions du FOMC. C'est donc en filigrane le calendrier du "tapering" de l'institut d'émission qui sera au coeur de toutes les attentions. N'oublions également un possible resserrement du loyer de l'argent capable de poindre le bout du nez en cas de taux de chômage sous 6.5%. Mais eu égard à une conjoncture économique toujours très fragile, Yellen serait bien inspirée de repousser la "sentence" malgré un marché de l'emploi s'améliorant chez l'oncle Sam et dont le taux (6.6%) s'approche de la limite impartie en vue de hausser le ton de ces fed funds.
Techniquement, la bourse de Paris est sujette à une petite poussée de fièvre en ouverture. A l'instar de lundi, nous maintenons notre analyse bourse selon laquelle un retrait des cours des actions françaises semble capable de ramener l'indice vedette sous le psy à terme. Notre cible est aux 4180 points à ce sujet. Du trading intraday s'inscrit dans une strate calculée de 4265 aux 4235 de prime abord. Une session de trading de temporisation aura notre préférence de facto.
La suite avec les analyses forex en ce mardi sur le Foxy Trading Club.