Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Chaque trimestre, la grosse ficelle des chiffres « meilleurs que prévus » soutient Wall Street, mais nous voici bien partis pour battre tous les records en termes d’anticipations frelatées (sous-estimer des résultats que l’on anticipe reste un excellent moyen de ménager un effet de ravissement).
En effet, 87,5% des 10% d’entreprises du S&P500 qui ont déjà dévoilé leurs résultats affichent des profits « supérieurs aux attentes », a calculé Reuters.
L’optimisme est de rigueur
Je ne désespère pas que d’ici la fin de l’année 2018, 110% des résultats ressortiront « meilleurs que prévu » (et 120% en 2019) ni que Netflix (NASDAQ:NFLX) batte de nouveaux records, après le « trou d’air » vite comblé de mardi : il avait manqué un million de nouveaux abonnés (dans le monde entier) pour que les objectifs du deuxième trimestre soient atteints.
C’est la preuve qu’un réel optimisme prévalait après un premier trimestre « fantastique » et Netflix évoque déjà le « syndrome du deuxième trimestre » où les recrutements chutent inexplicablement avant de rebondir au second semestre… qui sera, n’en doutons pas, « meilleur que prévu ».