Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
En termes de transformation numérique, les dirigeants d’ESN (ex-SSII) sont unanimes : la France est en retard. Mais, selon Frédéric Sebag, dirigeant de Groupe Open, ce dernier est en passe d’être comblé. Selon le Syntec Numérique (syndicat professionnel du numérique), seulement 38% des entreprises ont entrepris leur digitalisation. Mais, elles ne pourront pourtant pas se permettre de rester trop longtemps ainsi à la traîne… car, désormais, il en va de leur développement et de leur croissance.
La ruée vers la transformation numérique commence
Mais, et c’est une bonne chose, la prise de conscience est amorcée. Les entreprises ont intégré l’idée qu’elles ne pourront pas croître correctement sans une bonne dose de cloud, de cybersécurité et autres SMACS (Social, Mobilité, Analytics, Cloud et Sécurité). Du coup, le secteur est en pleine effervescence.
Et, Frédéric Sebag, que j’ai rencontré lors de la présentation du Fastlab de Groupe Open (FR0004050300), son programme d’accélération des projets digitaux, me l’a bien confirmé, les initiatives s’accélèrent :
« Nos carnets de commandes sont pleins, la transformation digitale monte en puissance. Les entreprises ont des besoins extrêmement étendus. Je n’ai jamais connu une telle frénésie dans le business. »
Même son de cloche du côté de Gilles Babinet – digital champion (partisan du numérique) de la France auprès de la Commission européenne :
« Le secteur informatique a un boulevard devant lui car cette transformation est inéluctable, surtout si les entreprises veulent continuer à prospérer… »
Une belle manne de revenus en perspective
Vous l’avez certainement compris, le potentiel de croissance du secteur est évident. Et les estimations 2017 le transcrivent bien : selon le cabinet IDC, les dépenses informatiques devraient s’élever à 48,9 Mds€ cette année, en hausse de 2%. Les dépenses liées à la transformation numérique, pour leur part, pourraient atteindre les 11,7 Mds€, en hausse de 14%. Une belle manne de revenus en perspective pour les sociétés informatiques opérant sur ce segment…
J’ai donc passé dernièrement beaucoup de temps à rencontrer les acteurs du secteur afin de sélectionner les valeurs les mieux placées pour en profiter. J’en ai déjà recommandé deux aux abonnés de Mes Valeurs de Croissance et, ce que je peux vous dire, c’est qu’elles se comportent déjà très bien [si vous voulez, vous aussi, investir sur des valeurs au potentiel haut débit, rejoignez-nous en cliquant ici…].