MARCHÉS ACTIONS
Pour la séance d’hier, l’indice phare parisien a affiché une belle performance dans un volume d’échanges de 4,5 milliards d’euros. En effet, profitant de l’euphorie des investisseurs, le CAC 40 a terminé la séance avec un mieux de 1,65% par rapport à son cours de la veille, à 5 196,73 points. Ce niveau de clôture est un plus haut qui n’a pas été touché depuis le mois d’avril. Les investisseurs ont salué la croissance de l’activité privée, qui a été publiée à 53,9 pour un consensus de 53,7. Sur le front des valeurs, la Société Générale (PARIS:SOGN) affiche la meilleure performance du CAC 40 pour la séance d’hier, avec un mieux de +7,90% à 48,17€. Cette belle envolée fait suite à la publication des résultats meilleurs que prévu ainsi que l’annonce d’un plan d’économies important fixé à 850 millions d’euros. A l’instar de la Bourse de Paris, les principales places boursières européennes ont également terminé la séance dans le vert. Francfort et Londres ont notamment pris respectivement 1,57% et 0,98%.
Après le trend haussier de la veille, les principaux indices devraient ouvrir en baisse ce matin.
Pour cette journée, les opérateurs de marché porteront leur attention sur l’intervention de la Banque d’Angleterre (BoE) qui dévoilera sa décision de politique monétaire.
Contrairement aux places européennes, les marchés américains ne marquent pas de grandes envolées à leur clôture. Tout d’abord, les investisseurs ont notamment sanctionné le recul des revenus Walt Disney, ce qui a pesé sur le Dow Jones. En effet, le groupe a publié des revenus à 13,1 milliards pour un consensus fixé à 13,23 milliards. Ainsi, dans ce contexte où l’appétit pour le risque n’était pas au rendez-vous, le Dow Jones a reculé de à 17 540,47 points (-0,06%). Le Nasdaq et le S&P500 ont réussi à grappiller respectivement 0,67% (5 139,94 points) et 0,9%(2 112 points). Du côté des statistiques économiques, le PMI composite a été publié à 55,7 contre 54,6 pour le mois de juin. L’indice ISM affiche une progression en s’établissant à 60 points. Enfin, l’enquête ADP a révélé une création de 185 000 emplois pour le mois de juillet alors que les prévisions étaient de 215 000 créations.
La Bourse de Tokyo a terminé en territoire positif. L‘indice Nikkei s’est adjugé à 20 664,44 points (+50,38 points) et le Topix a terminé la séance à 1 673,58 points (+7,73 points).
FOREX
Après avoir atteint hier au plus bas les 1.0846$, la parité phare du marché des devises, l’EUR/USD, remonte progressivement et cote à près de 9 heures aux encablures des 1.0909 $, en hausse de 0.11% depuis l’ouverture. En effet, sur la journée d’hier, le billet vert perd du terrain suite à la publication ADP des créations d’emploi dans le secteur non agricole en baisse à 185 000 contre 215 000 attendu par le consensus, ce qui n’est pas de bon augure pour le chiffre officiel qui tombera ce vendredi, dans le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis, dans lequel 223 000 nouvelles créations d’emploi sont attendues. Si le chiffre est supérieur à 200 000, cela incitera la Fed à durcir sa politique monétaire en augmentant ses taux directeurs dès le mois de septembre. Dans le cas contraire, la Fed pourrait agir un peu plus tard, probablement en décembre.
Aujourd’hui, la journée sera rythmée principalement par des publications en Grande Bretagne : rapport sur l’inflation, sur les programmes de rachats d’actifs et également la réunion de politique monétaire de la BoE. La décision des taux directeurs est attendue avec un statu quo à 0.50%. Ces événements pourraient renforcer la livre sterling si Carney adoptait un discours optimiste sur les perspectives de croissance et d’inflation, notamment sur un futur relèvement des taux de l’institution monétaire.
Les paires en yen restent relativement stables. Le dollar contre le yen s’échange ce matin au-dessus du seuil des 124.50 yens à 124.78 yens, en baisse de 0.06%. L’euro progresse très légèrement face au yen à 136.13 yens à près de 9 heures, soit +0.02%.
MATIÈRES PREMIÈRES
Les cours du pétrole étaient en légère baisse jeudi matin après des chiffres américains contrastés faisant état d'une baisse des stocks de brut mais d'une augmentation de la production.
Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en septembre perdait 27 cents à 44,68 dollars. Le baril de Brent, la référence européenne du brut, pour livraison à la même échéance, perdait 19 cents, à 49,41 dollars.
Selon le département américain de l'Énergie (DoE), lors de la semaine achevée le 31 juillet, les réserves commerciales de brut ont baissé de 4,4 millions de barils, à 455,3 millions. Néanmoins, pendant la même période, les stocks d'essence ont augmenté ainsi que la production américaine, de 52.000 barils par jour, à 9,5 millions, après une baisse la semaine précédente.
Les marchés espéraient un ralentissement de la production américaine et une augmentation de la demande en cette saison propice au transport automobile, susceptibles d'amoindrir quelque peu la surabondance de l'offre. Celle-ci est responsable de l'effondrement des cours, qui tournaient autour de 120 dollars le baril en juin 2014.
L’once d’or perd également du terrain à 1086 usd pour une once d’or.