A la lecture du rapport de l'OCDE, force est de constater que l'économie mondiale n'est pas au bout de ses peines. Ainsi, l'organisation a revu à la baisse ses prétentions quant à la croissance dans le globe tant cette année qu'en 2014. En mai, il était alors question d'un PIB annuel respectivement à 3.1 et 4% contre dorénavant 2.7% et 3.6% l'an prochain. Par ailleurs, la feuille de route met en garde sur les déséquilibres potentiels au sein des pays émergents en cas de durcissement monétaire de la Fed. Nous en avions eu un aperçu voici quelques semaines avec une chute des roupies indienne et indonésienne sans oublier le real brésilien lorsque les cambistes ont arbitré la posture de Bernanke : le chef de la Federal Reserve s'était avancé hâtivement au printemps en indiquant que les rachats quantitatifs de l'institut d'émission de Washington étaient sur la sellette... L'instabilité sur le métier du trading empêche les devises risquées de damer le pion à leurs pendants plus défensifs. Le dollar résiste. Le yen également sur le marché du forex.
En somme, au Foxy Trading Club, nous notons que l'OCDE enjoint la Réserve fédérale américaine à ne pas déroger dans l'immédiat à l'utilisation à l'actuel régime de la planche à billets tandis que la BCE est invitée à s'intéresser à d'autres ustensiles ultra-accommodants en vue de contrarier la déflation. On pense notamment au programme de financement de long terme auprès des banques (LTRO), en plus de réduire le refi à peau de chagrin sur le zéro par exemple au cas où l'aspect conjoncturel viendrait à le réclamer. Ces doléances valent surtout pour garder une relative quiétude du côté des émergents in fine. Car d'eux peut surgir une dégradation de l'activité mondiale.
Les cotations sont restées de marbre lorsque le ZEW germanique est ressorti en belle forme (54.6 vs 54 en prévision). Il est clair de surcroît, que des voix influentes à Wall Street se sont manifestées avant-hier soir pour mettre en exergue que nous pourrions connaître une grosse vague de correction sur les actions de la grande place us. De toute évidence, alors que plusieurs membres du FOMC vont se succéder aujourd'hui, nul doute que les salles de marché espèrent que Yellen poursuivra dans son aide par alourdissement du bilan de la Fed au-delà de la fin 2013. Cependant, l'euro ne bénéficie pas vraiment de l'aubaine, en raison aussi des attentes à propos de Draghi, édile de l'institution de Francfort, lequel semble convenir de son côté à lâcher encore plus de mou dans la politique déjà bien accommodante dans la zone du bloc des 17.
Techniquement, l'EUR/USD a des difficultés de facto à s'affranchir du 1.3500/40. C'est pourquoi nous devons nous méfier d'un reflux sous la marque du 1.3450. En effet, le présage d'un tel mouvement ne serait pas très bon pour les intérêts des poses en call sur le cross vedette du marché des devises. Selon ce que nous relations la veille, le pivot du 1.3500 tient toute sa place sur le planisphère des bougies japonaises. Trading intraday préconisé 1.3550/1.3425. Sous le demi-psy, nous lancerions un biais négatif à nouveau. Gare à toutes les statistiques chez l'oncle Sam en ce mercredi dont l'indicateur inflationniste (IPC), les ventes de détail, les ventes de logements anciens et le procès-verbal du récent FOMC (en soirée pour le compte rendu de la réunion).
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