L’or s’échange à 1253.20, légèrement en baisse mais reste sans direction. Le métal a glissé de 3.3% en mai, sa plus grande chute cette année, partiellement à cause de l’apaisement des tensions entre la Russie et l’Ukraine et à cause de l’affaiblissement de l’euro suite à la spéculation que la Banque Centrale Européenne pourrait mettre en place des mesures de relance supplémentaires. En Chine, le plus grand consommateur de lingot, les volumes pour les contrats spot de référence à Shanghai ont été de 10.615 kg lundi, en hausse après avoir touché leur plus bas niveau sur deux mois de 8.568 kg le 6 juin, selon les rapports d’agence. Il s’est rapproché du chiffre bien rond de 1.200$ l’once en début de semaine dernière, mais s’est bien repris après l’annonce de nouvelles mesures d’assouplissement monétaires agressives de la Banque Centrale Européenne, a déclaré ETS Securities.
Les solides chiffres des créations d’emplois américains ont plafonnée la hausse du prix vendredi, mais ils n’ont pas eu l’impact négatif auquel on aurait pu s’attendre. La Chine a aussi annoncé des programmes pour stimuler la croissance du crédit la semaine dernière, rejoignant la liste des grandes banques centrales dans l’approvisionnement de liquidité supplémentaire en dépit de la réduction de la banque centrale américaine.
Vendredi a marqué la 564 ème journée calendaire successive pendant lesquelles le S&P 500 est resté au-dessus de la moyenne mobile des 200 jours, la plus longue période depuis septembre 1998.
Les craintes de sanctions russes et des conditions d’approvisionnement restreintes ont aidé à faire du palladium le métal précieux qui se comporte le mieux, en hausse de 0.5% pendant la semaine.