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Sur les marchés actions, la bourse de New York a terminé la séance de vendredi dernier dans le vert malgré des ventes de logements neufs bien plus mauvaises que prévues aux Etats-Unis. Elles ont en effet reculé de 13,4% le mois dernier, à 394 000 unités en rythme annualisé alors que les économistes tablaient davantage sur un rythme de 487 000 unités en juillet. Ces statistiques n’ont cependant pas suscité la crainte des investisseurs, toujours obnubilés par le calendrier de la Fed, faute d'éléments de réponse clairs à la question qui les obsède : quand est-ce que la FED va-t-elle commencer à réduire son programme quantitatif ? En revanche, la parution de statiques aussi mauvaises que celles de vendredi pourrait alimenter les doutes sur la capacité de la Fed à entamer dès le mois prochain la réduction de ses achats obligataires. Le Nasdaq a ainsi terminé la dernière séance de la semaine en hausse de 0,52% à 3657 points tandis que le Dow Jones a pris pour sa part 0,31% à 15 010 points.
Dans ce contexte, et en ce premier jour de la semaine, l’indice phare japonais Nikkei 225 n’a pas marqué de réelle tendance tout au long de la séance terminant en légère baisse de 0,18% à 13 636 points. Les inquiétudes liées au projet gouvernemental de hausse de la TVA conjuguées aux craintes persistances quant à la politique monétaire américaine ont rythmé cette séance en dents de scie.
Les principales bourses européennes sont attendues en hausse lundi à l'ouverture dans une journée s'annonce calme sur les marchés, restant dans l'expectative à l'approche de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine qui se réunira les 17 et 18 septembre. Malheureusement la semaine ne promet pas nécessairement davantage de clarté, d’autant plus qu’à l'approche du long week-end du Labor Day, les volumes risquent de rester encore faibles. Seule la publication des chiffres des commandes de biens durables aux Etats Unis retiendra notre attention en ce premier jour de la semaine. Nous noterons aussi que ce lundi étant férié au Royaume-Uni, la bourse de Londres restera ainsi fermée.
Forex:
La parité EUR/USD perd très légèrement de terrain ce matin à hauteur de -0.05% et cote aux alentours des 1.3382$ après avoir ouvert à 1.3284$. La parité reste tout de même dans le haut de son canal. En effet, l’euro a progressé depuis la fin de semaine à la suite de la publication du chiffre des ventes de logements neufs à 394 000, largement en-dessous du consensus à 490 000 et d’un précédent à 455 000. Les investisseurs resteront dans l’attente cette semaine de certains discours de présidents de banques centrales, ainsi que de certains chiffres tels que la confiance des consommateurs aux Etats-Unis, prévu en baisse à 79.0 contre un précédent à 80.3 et du PIB trimestriel américain attendu en hausse à 2.2% contre 1.7% précédemment. La parité pourrait rapidement venir chercher à court terme à la baisse le support en-dessous de la barre des 1.33$ à 1.3280$; si la hausse se poursuit, l’EUR/USD pourrait venir chercher sur son dernier plus haut à 1.3454$ les 1.3487$ avec les 1.35$ en extension.
Les paires en yen perdent légèrement du terrain ce matin après avoir progressé la semaine passée. La paire USD/JPY recule de 0.14% ce matin à 98.46 yens après avoir ouvert à 98.62 yens. Si le scénario baissier se poursuit, la paire pourrait venir casser à la baisse le prochain niveau à 97.57 yens ; à la hausse le prochain niveau de résistance à 98.75 yens qui a été touché récemment et pourrait l’être à nouveau avec en extension les 99.75 yens.
Matières premières:
Les futures de pétrole sont bien orientés en ce premier jour de la semaine malgré des ventes de logements neufs publiées vendredi après-midi en nette baisse par rapport aux prédictions des analystes. L’or noir reste évolue en territoire positif en raison du climat géopolitique tendu en Egypte et en Lybie. Par ailleurs, la tempête tropicale Fernand qui s’est formée dans la baie de Campeche, au large du Mexique, devrait peser sur la production de pétrole dans cette zone qui comporte beaucoup de plateformes pétrolière.
Pour ces raisons, le baril reste soutenu à court terme. Le WTI pour livraison Octobre a touché un plus haut à 107,37 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange avant de retomber à 106.83 $ à (+0.35%) quelques minutes avant l’ouverture des places boursières européennes. Le Brent pour le règlement Octobre est en hausse de 0,2%, à 111,18 $ le baril.
Avec la baisse inquiétante des ventes de logements neufs aux Etats-Unis, l’or a joué son rôle de valeur refuge par excellence. L’once s’est appréciée de près de 2% vendredi pour revenir tutoyer les 1 400 $ l’once. La volatilité est comme à son habitude plus importante sur l’argent qui a progressé vendredi de près de 4% et gagne encore 0.5% ce matin à 24.18$ l’once. Le platine et le palladium n’ont quant à eux pas évolué depuis vendredi..