Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Qu’ils soient bons ou mauvais, les résultats des publications trimestrielles offrent l’opportunité aux titres d’atteindre des sommets. Mathieu Lebrun constate que cette évolution se fait à deux vitesses, même pour les superstars… La réunion de la BCE va-t-elle changer la donne ?
Hier soir, dans notre lettre Les Marchés en 5 Minutes, le présage d’Hindenburg était évoqué.
Il est vrai que compte tenu de la teneur des réactions trimestrielles de la veille, certains aspects du présage liés aux divergences de comportements me semblent parfaitement d’actualité.
En ce sens, la quasi-neutralité du CAC40 ou du SBF120 en clôture hier [NDLR : mercredi 26 donc] masquaient de grandes disparités en termes de variation journalière. Nous pouvons noter un nouveau plongeon sur un pourcentage à deux chiffres de Worldline, titre qui inscrit ainsi de nouveaux plus bas de 52 semaines (cf. le screenshot du site Les Echos/Investir d’hier soir).
Deux poids, deux mesures ?
Ce constat diamétralement opposé, on le retrouve également sur les GAFAM. Entre les déboires de Facebook (NASDAQ:FB) et les nouveaux records de Microsoft (NASDAQ:MSFT), on ne sait plus vraiment sur quel pied danser.
Mais ce n’est pas tout !
Les célèbres acteurs des cartes bancaires sont aussi touchés : Visa (NYSE:V) et Mastercard (NYSE:MA) retombent tous deux sur leurs plus bas annuels – cf. flèche rouge sur mon premier graphique ci-dessous.
Mais à l’inverse, American Express caracole vers ses plus hauts de l’année suite à sa publication de fin de semaine dernière !
Aussi, et il ne faut pas l’oublier, ce jeudi 28 octobre, la BCE tiendra sa traditionnelle réunion mensuelle en début d’après-midi.
Nous verrons alors si elle permettra aux indices de poursuivre leur rebond. Notons que cette reprise se fait à deux vitesses. En effet, si le DAX allemand ou le MIB italien restent bien orientés en base journalière…
… d’autres se cherchent encore et toujours. Je ne citerais que l’IBEX espagnol : il ne parvient toujours pas à s’extirper de son triangle symétrique journalier (cf. rectangles grisés + flèches de couleur ci-dessous).