Avant d’entamer la lecture de notre analyse matinale, toute l’équipe de XTB vous souhaite une excellente année 2014, prospère et heureuse !
La Chine inquiète à nouveau
Mauvais résultat en provenance de l’Empire du Milieu ! L’indice PMI manufacturier calculé par HSBC et Markit vient tout juste d’être publié et révèle un fort ralentissement de l’activité industrielle en Chine. L’indice a ainsi chuté à 50,5 en décembre contre un précédent résultat de 50,8 en novembre, soit le plus faible niveau de ces trois derniers mois. Le pays serait en effet fortement sanctionné par de mauvaises exportations, d’après Markit. Ainsi, la composante des commandes à l’export serait sur son point bas des quatre derniers mois à 49,1. Ce résultat inquiète les observateurs et investisseurs internationaux, accentuant la baisse des indices boursiers mondiaux en cette première matinée de cotation, pour 2014. Qui plus est, cette composante des commandes à l’export est passée pour la première fois depuis août en zone de contraction, donc sous le niveau médian de 50. Ces résultats pourraient susciter à nouveau une vague d’inquiétudes quant à un possible ralentissement économique, brutal, de la deuxième puissance économique mondiale.
UE : La Grèce prend la présidence du Conseil
Comme nous l’annoncions dans notre précédente analyse matinale, la Grèce a pris hier matin, mercredi 1er janvier, la présidence semestrielle du Conseil de l’Union européenne. Athènes sera notamment chargée de conduire les élections européennes de fin mai. Une situation particulièrement ambigüe pour le pays puisque, comme chacun le sait, la Grèce tente avec beaucoup de difficultés de sortir de sa situation économique catastrophique, le pays ne pouvant respirer que grâce aux différents plans d’aide internationaux. Le ministre grec des Affaires étrangères Evangelos Venizelos a notamment commenté cette lourde responsabilité qui revient à Athènes pour le semestre à venir : « Les six prochains mois seront une étape importante non seulement pour la Grèce, sortant d’une crise supportée par le peuple grec à travers des sacrifices difficiles, mais aussi pour l’Union dans son ensemble en vue des élections européennes du mois de mai ». Ainsi, la Grèce succède à la Lituanie et cèdera sa place en juillet prochain à l’Italie. A suivre donc !
Entrée de la Lettonie dans la zone euro
La Lettonie est depuis ce matin le 18ème pays à entrer officiellement dans la zone euro comme nous l’annoncions mardi matin. La BCE a tenu à saluer cette entrée de l’élève modèle des pays baltes : « Au nom du conseil des gouverneurs de la BCE, je salue ce nouvel élargissement de la zone euro. La Lettonie a gagné sa place intégrante de l’union économique et monétaire » a ainsi commenté Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, tôt ce matin par communiqué officiel. Dans les faits, la Lettonie est donc le quatrième pays anciennement communiste en Europe centrale/orientale et le deuxième pays balte à adopter officiellement la monnaie unique. Le pays suit ainsi la voie prise par l’Estonie en 2011, par la Slovaquie en 2009 et par la Slovénie en 2007.
Coré du Sud : Envol de l’excédent commercial
Nous découvrions hier après-midi le record national que vient d’établir Séoul en matière d’excédent commercial : +44,19 milliards de dollars pour 2013, soit 32 milliards d’euros. Cette très bonne tenue du commerce coréen s’explique en grande partie par la hausse croissante des exportations (+2,2% par rapport à 2012 pour un total de 559,72 milliards de dollars). Dans le même temps, les importations du pays ont baissé de 0,8%, pour un total de 515,53 milliards de dollars. Depuis 2012, la balance commerciale du pays est largement excédentaire. Séoul table sur une croissance économique de 3,9% en 2014 contre +2,8% en 2013 permettant au pays de garder, normalement, sa place de quatrième puissance économique en Asie.
Rappel de notre trame de fond
Les actualités pourraient se succéder sans trame de fond, mais le lecteur n’y aurait aucun intérêt. Cette cinquième partie de notre analyse est donc un espace de rappel de la trame de fond qui agite actuellement les marchés financiers. Les actualités secondaires ne manquent pas mais rappelons LE grand dossier du moment : le montant alloué au programme de soutien à l’économie US piloté par la Fed est désormais réduit. Jusqu’à présent, quelques 85 milliards de dollars étaient injectés chaque mois sous la forme d’achats d’obligations et de titres hypothécaires. Désormais, ce montant sera de 75 milliards, amenuisant ainsi l’un des principaux leviers justifiant auprès des opérateurs boursiers les niveaux historiques atteints par les indices boursiers occidentaux. Ce fameux « QE3 » représente clairement le fil conducteur des marchés financiers en ces temps de lente et fragile reprise économique.