La Bourse de Tokyo perdait -2,5%, dévastée par l’envol de +3% du yen vendredi alors que la BoJ n’a pas accrue la taille de ses injections monétaires, se contentant d’en modifier la nature avec un doublement des achats d’ETF action.
Cela signifie que c’est Monsieur Kuroda qui fixe le prix des actions japonaises tous les matins : les gérants d’OPCVM peuvent se reconvertir à la pêche à la mouche, les logiciels de réplication indicielle feront leur job avec beaucoup plus de fiabilité.
Mais revenons-en au sursaut miraculeux du Nikkei qui reprend plus de 3% en intraday. C’est dû à la rechute du yen, suite à la publication d’un niveau d’exportations calamiteux (pire que prévu, historiquement au plus bas depuis 5 ans, etc.).
Et voilà que resurgit l’espoir de taux plus négatifs, de plus de fausse monnaie dès la rentrée !
Notons tout de même que le PMI manufacturier du Japon rebondit à 49,3 (contre 49 en juin). C’est bien le seul… car le PMI manufacturier de l’eurozone rechute vers 52 (contre 52,8), celui de l’ Allemagne retombe à 53,8 (contre 54,5), de Italie à 51,2 (contre 52, au + bas en juillet depuis janvier 2015).
Ah si, la France surnage avec 48,6 contre 48,3… mais les ventes automobiles ont chuté de -9,6% en juillet !