MARCHÉS ACTIONS
Les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux ont permis de faire rebondir les marchés européens hier soir mais plusieurs informations ont été démenties ensuite par des diplomates de l’Union Européenne.
Les indices européens sont attendus en repli ce matin de -0.5% à 5155 points pour le CAC40 et -0.55% pour l’indice DAX à 11723 points. Hier les indices avaient fortement progressé grâce aux premières déclarations des dirigeants grecs. Le CAC40 s’est adjugé 1.95% à 5182.53 points, le Footsie 1.24% et le Dax 1.27%. Le soulagement s’est également largement fait ressentir sur le marché obligataire où les taux européens se sont détendus.
Les marchés américains bénéficient de bons chiffres qui relancent le scénario d’une possible remontée prochaine des taux de la part de la Réserve fédérale américaine dans les prochains mois. Après une série d’indicateurs ressortis décevants, les chiffres d’hier redonnent de l’espoir à l’image des commandes de biens durables qui sont ressorties en baisse mais au-dessus des attentes des analystes.
En parallèle, les dernières rumeurs en provenance de la Grèce renforcent la tendance haussière et poussent le Nasdaq à un nouveau record pour la clôture en terminant à 1,47% à 5 106,59 points. Le Dow Jones de son coté, gagne 121,45 points et atteint 18 162,99 points à la clôture. Enfin, l’indice élargie S&P 500 progresse de 0,92% à 2 123,48 points.
Des responsables grecs avaient annoncé hier que leurs équipes avaient commencé à rédiger un accord. L’information a toutefois été démentie par la suite par des responsables de l’Union européenne. C’est Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne qui a effacé tout espoir d’une résolution rapide du dossier grec. Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances a également annoncé de son côté qu'aucun réel progrès n'avait été effectué.
La journée sera consacrée au PIB britannique ce matin à 10h30 pour le premier trimestre côté européen puis aux promesses de ventes de logements américaines à 16h aux Etats-Unis sur le mois d’avril.
FOREX
La monnaie unique parvient à regagner du terrain face au billet vert, portée par des rumeurs sur un début d’accord entre la Grèce et ses créanciers, notamment l’Union Européenne. Néanmoins aucune confirmation n’a encore été établie et la tendance reste fragile. Ces derniers jours les annonces des dirigeants grecs ont confirmé que la situation économique de la Grèce restait difficile. Dans ce contexte, l’euro ne parvient pas à se redresser pleinement face au billet vert qui bénéficie de son coté, d’indicateurs économiques favorables.
Pour rappel, les commandes de biens durables sont ressorties en baisse mais meilleures que prévu sur le mois d’avril avec des ventes de maisons individuelles qui ont progressé de 6,8% en mars. Dans ce contexte, la monnaie unique s’échange pour 1,0934 dollar face au billet vert et atteint 0,7110 pence contre la devise britannique tandis que le dollar américain se traite pour 1,5377 dollar contre la livre sterling.
La devise nippone recule quant à elle face à la monnaie unique et le billet vert alors que la Banque du Japon s’est dite prête à agir si nécessaire pour redynamiser l’économie du pays. Face au billet vert qui bénéficie d’une anticipation d’un possible relèvement des taux, la monnaie japonaise recule pour atteindre un plus bas de12 ans. Ce matin, le billet vert s’échange pour 123,73 yens après être brièvement passé au-dessus des 124 yens. L’euro atteint 135,35 yens.
MATIÈRES PREMIÈRES
Les contrats à termes sur le brut se reprenaient ce matin après avoir lourdement chuté sous les $58.
Ce matin le contrat de juillet sur le WTI gagnait 24 centimes à $57.75 le baril tandis que le Brent s’adjugeait 46 centimes à $65.52 le baril.
Les statistiques publiées mercredi soir par l'American Petroleum Institute ont révélé une augmentation de 1,3 million de barils des stocks de pétrole aux Etats-Unis, c’est moins que prévu, le chiffre était attendu au-dessus des 2 millions de barils. Les chiffres officiels du département de l'Energie doivent être publiés ce jeudi. Les marchés s'attendent à cette nouvelle baisse des stocks.
Le récent rebond des cours du pétrole pourrait avoir convaincu certains investisseurs que l'abondance de l'offre au niveau mondial n'est plus un problème, mais l'accumulation des stocks limite le potentiel de hausse des cours et les expose à un risque de repli. Le dollar repartait à la baisse ce matin, le baril a donc moins de pression.
Le cartel des producteurs de l’OPEP se réunit la semaine prochaine à Vienne et le consensus table toujours sur un maintien des quotas de production à 30 millions de barils par jour.
Sur les métaux précieux, l’or a regagnait du terrain grâce à la baisse du dollar. Les investisseurs suivront les promesses de ventes de logement cet après-midi aux Etats-Unis.